Rouge, mais pas trop

Au rang des tromperies dans lesquelles on fait vivre les Français, figure celle de la nature « anticapitaliste » du journal communiste L’Humanité. Les éléments qui démasquent cette imposture sont les suivants.

L’Humanité est depuis le congrès de Tours en 1920 l’organe officiel du Parti communiste français. Les socialistes en perdirent alors le contrôle comme ils perdaient celui de leur parti avant de se réorganiser ultérieurement.

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Camarade Trotski

Un trostskiste (il en existe encore hélas) vous dira que son maître à penser voulait « une véritable révolution marxiste-léniniste, une authentique révolution soviétique, plus humaine, sans bureaucratie et sans goulag ». Ce bon trotskiste mérite le grand prix de la naïveté communiste digne du théoricien italien de la révolution culturelle, Antonio Gramsci, saluant la révolution d’Octobre où l’on « ouvrait les portes des prisons qui ne se refermeraient jamais plus ! » Car Leib Bronstein, alias Lev (en français, Léon) Davidovitch, détenteur d’un faux passeport établi au nom de Trotski (nom cruellement emprunté à une famille de l’aristocratie tsariste), pseudonyme qui lui restera, n’était pas un enfant de chœur de la synagogue. Il n’ignorait rien de la cruauté selon lui nécessaire de la révolution « grande dévoreuse d’hommes » et qui d’ailleurs allait le dévorer lui aussi.

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Sartre, icône putride

Ce n’est pas sans plaisir que nous trouvons à dégommer ce funeste personnage dont le simple nom nous donne « la nausée ». En avril 1980 lors de ses obsèques, 100 000 personnes accompagnèrent sa dépouille au cimetière Montparnasse, derrière tous les leaders de la gauche politique, intellectuelle et médiatique portant mine de circonstance. Sartre reçut même l’éloge de Valéry Giscard d’Estaing, qui n’était jamais le dernier à faire des courbettes à la gauche (voir notre article Petit focus sur VGE) : « Jean-Paul Sartre fut l’une des grandes lueurs d’intelligence de notre temps ». Mais lueur n’est pas lumière, bien au contraire !

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La Dictature, c’est mal

C’est la conviction installée dans les têtes par les vainqueurs de 1945, sans qu’ils se privent pour autant de la pratiquer eux-mêmes sous un couvert fallacieux, mais de moins en moins trompeur, de « démocratie », suivez mon regard du côté notamment du pouvoir français et bruxellois qui se révèlent d’une grande violence directive dans l’application de leur politique et l’interdiction faite aux peuples de décider des grandes questions qui les concernent. Nous dirons pour notre part que la dictature, ça peut être très bien, si c’est au service de la bonne cause. Interdire sans complexe la possibilité d’expression des partis et des idées qui nous ont mis dans la merde où l’on se trouve, ne nous paraît pas quelque chose de scandaleux, mais au contraire d’éminemment nécessaire puisque leur projet de société est néfaste au dernier degré. Pour être réellement précis sur la notion de dictature, nous invitons d’ailleurs le lecteur à lire notre article intitulé Cette tyrannie cessera, qui évoque la distinction entre dictature et totalitarisme.

Mais revenons pour la commenter sur la présentation admise par le narratif de ceux qui se présentent comme le camp du Bien, à propos de la « dictature ». Pour tout libéral, socialiste, communiste, gauchiste qui se respecte, elle est l’incarnation institutionnelle de la « Bête immonde fasciste et réactionnaire ». Les « dictatures » ont fourni, des décennies durant, une inépuisable mine d’articles aux Monde, L’Obs, L’Express, L’Humanité, Libération… sans parler des innombrables manifestations publiques qui les prirent pour cible. La dénonciation des « dictatures » fut le fonds de commerce d’Amensty International, dirigé par l’Irlandais Sean Mac Bride, « Prix Lénine de la paix 1977 » (ça vous situe le bonhomme). 

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Le communisme et le monde ouvrier

La mystique est encore tenace, du lien entre le communisme et la classe ouvrière. En réalité, Marx et Lénine se méfiaient beaucoup du monde ouvrier. D’abord parce que selon leurs analyses « la bourgeoisie est la grande classe révolutionnaire de l’histoire » (lire le Manifeste du parti communiste) et qu’il ne faut pas brûler les étapes. Cette bourgeoisie va sécréter dialectiquement le prolétariat. Mais seul, ce dernier n’a pas tout de suite de conscience révolutionnaire. Lénine le répète après Marx : « La conscience socialiste ou révolutionnaire ne pouvait venir que de la classe bourgeoise, des intellectuels, des fondateurs du socialisme scientifique ; Marx et Engels étaient des intellectuels bourgeois » (Lénine Œuvres complètes, Tome IV, p.437). En fait, il n’y eut jamais qu’une faible minorité d’ouvriers à s’engager dans l’action communiste (à ne pas confondre avec l’engagement syndical).

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Camarade Staline

Dans une tentative désespérée de défendre leur idéologie, les partisans du communisme vous diront qu’il a été dévoyé, que ce qui a été appliqué dans les pays communistes n’était pas le communisme authentique, que Staline en fut un avatar monstrueux qu’il est malhonnête de l’utiliser pour en discréditer l’idéal. L’ennui, pour cette affirmation, c’est que le communisme réel n’est fait que de ces « avatars » producteurs, si l’on peut dire, de la plus impressionnante liste de génocides et massacres que l’humanité ait connue sous une seule enseigne idéologique et en une période d’un siècle. Les « avatars » ont pour noms Lénine, Trotski, Staline, Mao Tse Toung, Ho Chi Minh, Bela Kun, Janos Kadar, Ceaucescu, Mengistu, Enver Hodja, Pol Pot, Kim Il Sung, et la liste n’est pas exhaustive. L’ennui aussi c’est que tous ces « avatars » prouvent bien qu’ils participent d’une inéluctabilité idéologique, qu’ils participent d’un système au sein duquel les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ce système s’appelle le marxisme-léninisme.

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L’ordure mentale des intellectuels de gauche

François Mitterrand, fraîchement élu président de la République, et invité par Margaret Thatcher au Royaume-Uni, demanda à y rencontrer des intellectuels. Les services du 10 Downing Street répondirent qu’ils pouvaient trouver des écrivains, des historiens, des philosophes et des chercheurs mais pas d’intellectuels. Depuis la glorieuse époque des Lumières – si seulement les Français en connaissaient les réalités idéologiques ! – l’intellectuel est une spécialité « made in France ». Le terme lui-même est hérité des remous de l’affaire Dreyfus. En réalité, il n’y a pas de régimes plus corrompus et totalitaires que ceux où les « Intellectuels » à la française détiennent une place trop considérable.

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Exterminer par la famine

Les famines n’appartiennent pas seulement à un passé lointain ou à certaines zones du tiers-monde. L’Europe en a connues il n’y a pas si longtemps. La famine constitue en effet un des moyens de génocide parmi les plus efficaces. De tous temps, elle fut le moyen militaire de pression le plus usuel pour obliger des villes assiégées à se rendre. Mais sa systématisation est moderne.

C’est au XIXe siècle que les Anglais l’utilisèrent pour exterminer les Irlandais. La terre appartenait pour l’essentiel à des propriétaires anglais dotés par ailleurs et se désintéressant totalement de leurs domaines irlandais et de la production. En 1846, le mildiou ruina les récoltes de pommes de terre nécessaires à la survie. Non seulement rien ne fut fait pour remédier à cela, mais tout fut interdit. Les rivières et les lacs regorgeaient de poissons, mais les Irlandais ne pouvaient pas pêcher (ni chasser) sous peine de pendaison. Huit cent mille moururent tandis que deux millions de miséreux émigraient vers l’Amérique. C’est ce que l’Angleterre appelait le libre-échange… Le mildiou se répéta en 1947 et 1948.

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Communisme mon amour…

« Parce qu’ils sont communistes, ils ne connaissent rien d’autre que la fraternité humaine, enfants de la Révolution française, guetteurs de la Révolution universelle » – Emmanuel Macron, le 21 février 2024.

C’est avec de telle louanges, surréalistes, que le banquier mondialiste d’ « extrême-centre » qui torture la France depuis 2017 vient d’évoquer l’idéologie qui aboutira à cent millions de morts à travers le monde au XXe siècle, idéologie portée par le groupe Manouchian qui fut neutralisé par les Allemands en 1944. Revenons à davantage de réalité. Le communisme, cette doctrine qui a pour socle la spoliation individuelle pour réalise la mise en commun, est le phénomène humain qui aura creusé le plus d’écart entre l’idéal et la réalisation. Mais est-il idéal, est-il conforme à la nature humaine, à sa diversité, aux différences de talents, d’aspiration des hommes de vouloir bâtir une société sur la mise en commun de tout… et même de toutes, puisque comme l’a remarquablement analysé l’écrivain et mathématicien russe Igor Chafarevitch (Le phénomène socialiste, Éditions du Seuil), la plupart des socialismes utopiques, et des idéologies communistes ont notamment en commun le principe de la mise en commun des femmes. 

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235 ans après 1789

Chaque jour en France apporte son occasion de constater la tartufferie des hommes du régime et des tenants de la doxa imposée, qui n’ont que « démocratie » à la bouche tout en étant aux antipodes de ce qu’ils affichent, et dont le « pluralisme » consiste à n’aller que de la gauche à l’extrême-gauche, nous l’avons maintes fois dénoncé. Et leur malhonnêteté est insupportable pour tout esprit droit. La liberté d’expression contre tout ce qui ne se soumet pas au narratif officiel pourri de gauchisme, est gravement attaquée en France depuis 1972 et la loi Pleven. Mais l’attaque en cours en ce début de XXIe siècle, au pays prétendument « de la Liberté », attaque menée à travers le rapport Jost, à travers Christophe Deloire (Reporters Sans Frontières) tout récemment nommé par Emmanuel Macron à la tête des « Etats généraux de l’information » (on voit donc avec quel aval cette opération est menée), et les juges Conseil d’Etat, suggérant de ficher politiquement certains journalistes et chroniqueurs afin d’imposer une parole de gauche dans leurs émissions (sans faire l’équivalent dans le service public exclusivement gauchiste et chez qui il est hors de question d’imposer une pluralité de discours), est absolument surréaliste. Il faut le répéter, c’est en France, au XXIe siècle ! 235 ans après, l’esprit totalitaire qui fit 1789 et le « certificat de civisme » est toujours là dans certains cerveaux, et plus vivace que jamais. Il avait déjà imaginé l’étiquettage des gens pour leurs opinions en 1904 avec « l’affaire des fiches », mais cela ne concernait que les militaires catholiques dont on retardait l’avancement. Ce sont de véritables enragés disciples du monde soviétoïde Orwellien. Contrairement à ces gibiers de potence, nous n’avons pas le culot de nous prétendre démocrates. Si un mouvement de redressement national parvenait un jour au pouvoir, nous serions partisans qu’il use lui aussi d’une censure implacable contre ces militants d’un mondialisme totalitaire synthèse du capitalisme et du marxisme. Mais pour une bonne raison en revanche : ne pas laisser subsister un pouvoir d’influence sur l’opinion à des gens dont l’idéologie a fait tant de mal. La neutralisation durable de ces gens serait une nécessité impérieuse afin d’empêcher leur retour. En cela nous ferions donc une exception à la liberté d’expression sur laquelle nous nous exprimions le 3 octobre 2022 dans notre article La dictature des minorités dont nous vous invitons à la lecture.