Les convictions valent-elles un paquet de lessive ?

Le monde est dangereux pour notre argent, et nous nous défendons en conséquence ; mais il est encore plus redoutable pour notre jugement, et, là, la vigilance de la plupart des gens est beaucoup plus relâchée. Le commerce des idées serait-il moins lourd d’enjeux que celui des choses ? Nos opinions compteraient-elles moins que nos dépenses ? A voir les comportements, on serait tenté de le penser. Ainsi, le client poursuit de sa hargne le vendeur qui l’a trompé sur la marchandise, cependant que le citoyen pardonne aisément aux leaders politiques, hommes de médias qui lui ont fait prendre des vessies pour des lanternes.

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La démocratie représentative, cette admirable mécanique…

Comment faire émerger à partir de millions de volontés individuelles une « volonté générale » et une équipe dirigeante pour l’appliquer ? C’est un euphémisme de dire que l’opération s’avère difficile. Même au sein de très petites communautés – tous ceux qui ont participé à une banale réunion de copropriété le savent – l’opération n’est pas évidente. Elle devient un véritable casse-tête à l’échelle d’une nation. Le « peuple souverain » est une pure construction intellectuelle, il n’a qu’une existence abstraite. Dans la réalité, il existe des individus qui ont chacun leur façon de voir, qui poursuivent chacun leur propre intérêt et qui, tous ensemble, ne font entendre qu’une inintelligible cacophonie. Ce souverain-là n’a aucune possibilité d’expression et aucune capacité de décision. C’est un infirme total.

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Quelques considérations sur le monde politique français

Politique et politique-spectacle… Un acteur narcissique se reconnait à ceci qu’il est aussi indifférent à la pièce où il joue que passionné par son propre rôle. Le vrai politique, c’est-à-dire l’homme d’État, travaille pour un résultat réel et qui peut être lointain, qui dépassera sa propre existence ; le politicien, l’acteur du simulacre d’action, ne vise qu’à un effet apparent, mais immédiat, il n’est qu’un communicant, et la Macronie passe ainsi son temps à faire des coups de comm’. L’homme d’État s’oublie dans son œuvre, l’homme politique se pavane dans son personnage, l’un s’efforce d’être le maître des événements, l’autre n’en est que le parasite, l’un craint d’être vaincu, et l’autre d’être sifflé. Ou pour le dire selon d’autres mots, la différence entre l’homme d’État et l’homme politique, c’est que le premier pense à la prochaine génération, le second à la prochaine élection. Et nous n’avons plus que des hommes politiques, des politicards. La routine ronronne sur les genoux de la destruction. Quelle que soit la réalité qui se soulève autour d’eux, les gens de la politique actuelle ont systématiquement recours au mensonge pour se maintenir, ils ne savent que se cramponner au système par lequel ils existent, répéter les formules qui les ont fait élire, et c’est la même adhésion au régime, à ce système, qui fait l’homme étiqueté à gauche et celui étiqueté à droite mener la France à sa dissolution.

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L’offre politique dans la démocratie française

Les manuels de droit constitutionnel sont formels : c’est dans l’urne, en déplaçant leurs votes, que les citoyens manifestent leur volonté. Encore faut-il que les choix proposés permettent aux nouveaux courants de se manifester, qu’ils ne reflètent pas seulement la situation antérieure. 

Que se passe-t-il lorsque les électeurs se voient toujours proposer le même menu ? ou que tout est fait pour les écarter d’un nouveau menu ? Comment peuvent-ils dire « Nous souhaiterions que vous changiez de cuisine » ? 

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Du berceau au tombeau, dans le bain républicain

On ne dira jamais assez le mal qu’aura fait Rousseau à la France en pavant la voie sur laquelle nous sommes encore menés aujourd’hui. 

La Révolution française, dans sa démarche de limitation puis d’anéantissement du rôle de l’Eglise, a fait via Robespierre la promotion de la religion laïcarde artificielle de l’Être Suprême, entité divine adoptée par la franc-maçonnerie, dont le « delta lumineux » se trouve au sommet de la Déclaration des droits de l’homme de 1789. 

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De la trahison permanente de la parole

Le spectacle du mensonge des Macronistes nous mène jusqu’à l’écœurement total. Et pour tout esprit honnête, savoir que l’on vit sous l’empire de gens dont on ne peut avoir aucune confiance se révèle usant, douloureux. Démonstration (les extraits vidéos sont trouvables sans difficulté en ligne) :

Emmanuel Macron, 2017 : « Je pense qu’il y a eu beaucoup de complaisance durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, en particulier François Fillon a été attaqué sur ce point à juste titre. Je mettrai fin moi, aux accords qui favorisent, en France, le Qatar.

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Famille, République, et Démocratie

Emmanuel Macron vient de faire inscrire, tout à fait inutilement (la pièce de théâtre sera achevée dans la grandiloquence le 4 mars prochain par la réunion des parlementaires en congrès), le droit à l’avortement dans la constitution. Inutilement puisque personne en France n’est en situation de menacer sa pratique en cours sans discontinuer et de façon croissante depuis 1975. Une initiative qui n’a pour seul objectif que de s’attirer la sympathie du vote féminin et féministe. Il est amusant à ce sujet de l’entendre : « Je me suis engagé à rendre irréversible la liberté des femmes de recourir à l’IVG en l’inscrivant dans la Constitution. » Du verbiage manipulateur. Car en qualifiant cette inscription d’ « irréversible », l’intéressé feint d’ignorer qu’elle ne l’est en rien, il feint d’ignorer que la constitution n’est pas quelque chose dont rien ne peut être effacé, que tout comme lui-même prend l’initiative de modifier le texte constitutionnel, un nouveau pouvoir élu et opposé à cette inscription serait en situation de la rayer d’un trait de plume, parce que ce qu’une loi a fait, une loi peut le défaire, ce n’est qu’une question de volonté. Sa prétention à l’ « irréversibilité » est tout simplement comique. Mais en s’exprimant comme il le fait, il veut aussi laisser entendre qu’une force politique opposée à cette inscription n’arrivera jamais au pouvoir. C’est de la méthode Coué. Tout comme la famille est absente dans le schéma mental des nombreux invertis sans enfants qui par cooptation homosexuelle dirigent actuellement la France, elle est absente des les textes fondateurs de la République. Ces gens n’ont pas le souci de la natalité, et encore moins de la natalité naturelle, historique, blanche, de ce territoire. Pour faire le nombre nécessaire au fonctionnement du pays, ils préfèrent importer des adultes du tiers-monde, qui eux ne manquent pas de procréer, massivement, aboutissant à la transformation/dénaturation du peuple français qui est de toutes façons leur objectif idéologique, la mort de notre identité dans le melting-pot maçonnique.

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Sacro-sainte majorité…

A dire vrai, le principe de la majorité de « 50 + 1 voix » est une abomination car il laisse toujours une moitié d’insatisfaits obligée de subir ce que lui impose l’autre partie. On ne voit aucune raison de logique et de bon sens pour accepter cette situation. Le seul principe de raison, c’est que ce qui concerne tout le monde doit être décidé par tout le monde. Raison pour laquelle si l’intelligence primait sur les intérêts sordides, le monde devrait être divisé de façon négociée dans un apartheid d’idées, avec des pays conçus sur des bases idéologiques homogènes, chacun allant vivre dans le territoire compatible avec sa conception de la vie, des pays de gauchistes, et des pays de gens normaux, des pays voués à la chienlit, et des pays où règne l’ordre, la droiture, la sécurité. Utopie et théorie direz-vous. C’est pourtant la seule façon de faire envisageable afin que chacun vive heureux. 

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Considérations diverses sur le pourrissement français

Annihilant la libre pensée des Français par le vice inique des lois totalitaires mémorielles communautaristes Pleven, Gayssot, et par les officines de « lutte contre les discriminations », se maintenant au pouvoir avec désormais le soutien massif d’un mercenariat électoral extra-européen artificiellement naturalisé, manipulant ce qui reste du peuple français par le trafic permanent des informations publiques et la propagande, les traitres des partis du Système interdisent aux habitants naturels de ce pays la libre et consciente détermination de leur destinée sociale, économique, politique, intellectuelle et spirituelle.

Toute opinion politique contraire à celle de la Secte au pouvoir agissant sous le regard d’un œil triangulaire, toute critique des idéologies portées par les adeptes du melting-pot sans limites, est étouffée ou condamnée par la loi comme « réactionnaire », « raciste », et désormais « complotiste ». Et quand l’antiracisme ne peut pas être invoqué, le droit pénal est dilaté jusqu’au grotesque. Sous le masque fallacieux de la bonne conscience, la Secte droit-de-l’hommiste espère instaurer une théocratie républicaine par l’argent corrupteur de la finance internationale. Elle croit déjà pouvoir imposer ad vitam la volonté de puissance de chacun de ses dévots. Mais il y a des résistances.

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La Ve République n’existe plus

La pourtant bien timide loi Immigration dont le ministre de l’Intérieur était à l’initiative a donc été vidée de ses mesures les plus « à droite » (quelle blague !) par le Conseil constitutionnel. Ces mesures, selon l’estimation délirante et malhonnête de ce dernier, ne devaient pas se trouver dans ce texte. Des dispositions, pourtant bien légères sur l’immigration, et malgré tout plébiscitées par une large majorité des Français, n’avaient visiblement pas leur place dans un texte sur… l’immigration ! Neuf hauts fonctionnaires redevables au pouvoir qui les a nommés, contre 80 % des Français. La Constitution contre la nation, c’est ce que ces félons nomment la « démocratie ». Les méthodes en cours dans ce pays au XXIe siècle au sein du bloc occidental, font honte et scandalisent au dernier degré.

Nous voyons désormais de manière très explicite qui a le pouvoir en cette République. Nous voyons que les neuf membres du Conseil constitutionnel (que l’on se refusera toujours à nommer « sages » comme le font de façon obséquieuse et idiote, selon les habitudes en place, tous les journalistes et commentateurs médiatiques) se sont octroyés au fil des ans sur les questions les plus importantes le pouvoir de censure en dernière instance. Pouvoir de censure, mais plus encore la capacité de modifier les institutions à leur avantage. Grave dérive du régime, leur rôle n’était pas celui-là dans l’esprit des concepteurs de la Ve République.

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