Natacha Polony, une voix honnête

Dans le concert des ordures poussant à la Troisième Guerre mondiale…

« Il s’agit de savoir si nous allons collectivement accepter de marcher comme des somnambules jusqu’à la guerre. Une guerre dont nul ne peut prétendre qu’elle sera maîtrisée ou contenue. il s’agit de savoir si nous acceptons d’envoyer nos enfants mourir parce que les États-Unis ont voulu à toute force implanter des bases aux frontières de la Russie. Quand on envisage d’envoyer des troupes occidentales au sol comme vient de le faire Emmanuel Macron pour jouer les cow-boys au moment où les États-Unis semblent abandonner la place de la grande gueule en chef, quand on livre des missiles longue portée dont la cible ne peut être que Moscou, il faut, si l’on est encore en démocratie, dire clairement au citoyen ce que cela signifie. Le New-York Times, le 25 février, a publié une enquête passionnante, décrivant comment depuis 2014 la CIA implanté douze bases secrètes en Ukraine et formé les services ukrainiens à espionner à grande échelle la Russie. On y apprend que les Ukrainiens ont plusieurs fois dépassé les lignes rouges fixées par leurs interlocuteurs et organisé des exécutions ciblées contre des leaders russes ou séparatistes. On y apprend que ces personnels américains n’ont évidemment pas été évacués au commencement de la guerre mais officient en territoire ukrainien, et que s’ils n’appuient pas sur la gâchette nous dit l’article, ils ajustent le tir. »

Un peu de lucidité…

Il ne faut jamais oublier les leçons de George Orwell. Avec l’opération de bashing anti-russe lancée depuis quelques jours et la rediabolisation du Rassemblement national en prétendant que ce parti est allié de Vladimir Poutine, Emmanuel Macron ne fait que tenter de nous rejouer l’épisode « Goldstein » dans 1984, ce « grand méchant » fictif coupable de tous les maux, à travers lequel les membres du parti sont manipulés et fanatisés. Toujours les mêmes ficelles, grosses comme un pylône d’éolienne, que seuls les cons et les ignorants sont incapables de voir. Nous pensons par ailleurs que le plan, les intentions du dément mégalomane qui occupe l’Élysée, désavoué par l’ensemble des pays occidentaux quant à l’envoi de troupes au sol en Ukraine, est d’engager la France seule et la première, jusqu’à provoquer une frappe russe, ce qui en vertu de membre de l’OTAN et de l’article 5 de la Charte de l’Organisation, que tous les commentateurs semblent oublier, obligera les autres pays membres à s’engager à leur tour pour venir au secours de la France. Voilà ce qu’échafaude selon nous Emmanuel Macron pour généraliser le conflit contre la Russie. Il faut espérer qu’il soit neutralisé à temps par le monde parlementaire français et l’état-major de notre armée.

Rappel aux indécis et aux ignorants sur l’affaire ukrainienne

Après l’effondrement de l’Union soviétique, le bloc atlantiste, l’OTAN, s’était engagé à ne pas chercher à étendre son territoire vers l’Est, et à ne pas installer de bases militaires sur des territoires immédiatement limitrophes de la Russie.

Le bloc atlantiste a trahi sa parole. L’OTAN a étendu son territoire à divers anciens pays de la sphère d’influence soviétique. Et la puissance suzeraine du bloc atlantiste a fomenté une déstabilisation en Ukraine, aboutissant à l’arrivée au pouvoir à Kiev d’hommes lige qui à partir de 2014 ont commencé à bombarder les Ukrainiens de l’Est de l’Ukraine, le Donbass, limitrophes de la Russie et russophiles.

Cet entrisme du bloc atlantiste en Ukraine a fait de ce territoire un potentiel, pour ne pas dire certain, lieu d’implantation de bases militaires de l’OTAN, sur un territoire directement limitrophe de la Russie et menaçant cette dernière directement. Cette volonté d’installation n’a pas été cachée par les Occidentaux.

Face à cette provocation, et pour secourir les Ukrainiens russophiles bombardés depuis dix ans par le pouvoir de Kiev, la Russie n’a pas eu d’autre option que de réagir militairement en pénétrant sur le terrain ukrainien. L’Ukraine est par ailleurs le berceau de la Russie avec l’instauration de la principauté de la Rus de Kiev de l’an 882 à l’an 1240. La Crimée était russe alors que Manhattan appartenait encore aux tribus Amérindiennes. Tous ces territoires sont d’essence et de culture russe depuis des siècles et personne ne saurait avoir la prétention de les soustraire à la Russie.

La Russie dans cette affaire n’est pas « l’agresseur » contrairement à ce que répète la propagande des perroquets médiatiques. Elle n’a fait que réagir légitimement à la malhonnêteté des Occidentaux. Et on doit d’ailleurs lui reconnaître d’avoir été d’une patience qui force le respect. L’Occident est le seul coupable de l’enchaînement des événements depuis la trahison des Accords de Minsk, dont même François Hollande a reconnu, certes maladroitement et à son corps défendant mais il l’a fait, que les Occidentaux avaient signé ces accords sans aucune intention de les respecter mais simplement pour gagner du temps, afin de baiser ultérieurement une Russie qui n’emmerdait personne.

Il serait bon que les indécis et les ignorants connaissent la vérité avant de s’engager inconsidérément derrière un chef d’État en France prêt à tout, y compris au pire, pour favoriser son image en politique intérieure à la veille d’élections européennes qui semblent s’annoncer comme un désaveu cuisant de la construction européenne dont les Français ont pu à la longue juger des méfaits, en matière d’immigration et de disparition des frontières, et en matière de mise à mort de nos agriculteurs.

Une société dévorée par les endoparasites

Un spectre hante l’Europe : celui d’un fascisme introuvable qui obsède les paranoïaques et excite les réprimés qui se sentent vivants dans la chasse aux sorcières. Il s’agit de ceux qui, pour se donner une allure et une raison de vivre, doivent persécuter un méchant invisible, de préférence sans défense, car parmi eux, ils sont vraiment peu nombreux à savoir affronter une épreuve de courage physique ou moral. Leur seul souci est d’anéantir un ennemi imaginaire dont ils ne connaissent rien, mais auquel ils attribuent toutes les causes de leurs échecs existentiels.

Ainsi, nous sommes de retour, mais en l’absence d’un conflit civil, aux sombres jours où tuer un fasciste n’est pas un crime, et nous voilà dans le justificatif des bandes criminelles antifa et même des “foibe”, les fosses où furent jeté encore vivants des milliers de civils italiens par les communistes de Tito.

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Mais qu’est devenue la sérénité du mouton ?

Le Citoyen du monde se promène le nez au vent. Ce loisir, jadis réservé à une élite, est chose commune depuis la dernière guerre mondiale. Et confirmée par la chute du Mur de Berlin. A la fin des années 1980, l’affaire était entendue : le monde s’ouvrait en son entier à tous les zéphyrs de la fraternité. Hormis quelques poches belliqueuses et anachroniques, qui sont à la guerre ce que le taux incompressible de demandeurs d’emploi est au chômage : une fatalité résiduelle qui n’empêche pas la marche du « Progrès ». Le Citoyen du monde pourrait désormais baguenauder partout, même en Chine populaire. En short ou en costume de yuppie, il était maintenant en mesure d’accéder à tous les recoins de la planète, à toutes les civilisations. Celles-ci, d’ailleurs, perdraient de leur sens, elles feraient figure d’anachronismes charmants, de curiosités touristiques, de particularismes folkloriques qu’il serait tout de même dommage de voir disparaître, sous peine de périr d’ennui. Tourisme et affaires : voilà, pour l’éternité, les maîtres de l’Univers. Un Gouvernement mondial finirait bien par consacrer tout cela, comme un mariage le fait d’un concubinage prolongé. Ce qui éliminerait alors tout risque de nouveaux conflits d’envergure, et assurerait à la Raison une victoire totale et définitive… Telles étaient les convictions des cervelles de rêveurs les plus engagées dans les délires du mondialisme heureux.

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Jouer avec les Russes

Bismarck était un homme qui en savait beaucoup. En politique internationale, mais pas seulement. Le vieux chancelier de fer comprenait les hommes. Et il comprenait les peuples. Et il disait qu’il valait toujours mieux éviter de « jouer » avec les Russes. Même lorsque vous les voyez (ou les croyez) faibles. Car, tôt ou tard, les Russes reviennent en force. Et ils viennent pour reprendre tout ce qui leur appartient. Et pour les autres, c’est la souffrance. Alors, il vaut toujours mieux jouer la carte de la discrétion. Et le chancelier de conclure : maintenez l’accord.

C’est ce qui se passe aujourd’hui. La Russie, après l’effondrement de l’URSS, a connu une longue période de faiblesse. Elle était à terre. Son empire se désintégrait. À Moscou, avec Eltsine, des oligarques étaient au pouvoir qui ne pensaient qu’à piller le pays. Et à le vendre. Le peuple était littéralement affamé. Les gens mouraient dans les rues.

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Ethnie et Nation

A l’heure où la France et l’Europe subissent une vague, sans équivalent dans l’histoire, de submersion migratoire extra-européenne réclamée par la patronat (du BTP, de la restauration, de l’hôtellerie…) et voulue par les pouvoirs publics (la « Transition démographique » voulue et imposée par Emmanuel Macron qui souhaite répandre dans le moindre village un contingent de « migrants » extérieurs à notre civilisation), nous livrons à la réflexion de chacun les notions sur l’ethnie et la nation données par Aymeric Chauprade dans sa monumentale Géopolitique, constantes et changements dans l’histoire (Editions Ellipse).

L’ethnie – de ethnos, peuple – est un groupement de familles qui possède une structure familiale, économique et sociale homogène et dont l’unité repose sur une langue, une culture, et une conscience de groupe commune. Le Dictionnaire de science politique (Editions Armand Colin/Masson) précise : « contrairement à la race, l’ethnie ne se caractérise pas par référence à des critères biologiques, auxquels sont généralement préférés des critères de type culturel – langue, histoire, croyances, habitudes de vie et surtout sentiment de commune appartenance. » Définition pour le moins étrange, car elle ne prend pas en compte la dimension de reproduction close que revêt justement toute réalité ethnique. 

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La politique juive des anglo-américains

Ces passages signés Aymeric Chauprade dans sa Géopolitique, Constantes et changements dans l’histoire, montrent que la politique actuelle de l’Otan en Ukraine instrumentalisant Zelensky contre la Russie n’est que la continuation de celle poursuivie de longue date par l’Angleterre utilisant les Juifs pour maintenir sa domination économique et diplomatique sur notre continent. Et tant qu’il y aura des européens félons vendus aux intérêts extra-continentaux de l’Europe, comme c’est le cas de la présidence française actuelle… (qui vient d’acter ce 11 juillet 2023, seul, arbitrairement, sans vote parlementaire sur des décisions aussi graves, de fournir des missiles de longue portée au Levantin Zelensky).

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La natalité est la mère des batailles

L’Institut Montaigne a donc lancé ce 28 août 2023 que « la France se trouve à un tournant démographique ». Il est assez surréaliste de voir le fait accompli ainsi annoncé et repris dans les médias toute honte bue, après que cinquante années de politique aient tout fait pour en arriver là, et comme si les Français, du moins ceux à qui il reste encore quelque chose dans la boîte crânienne, n’avaient pas vu la transformation tragique de leur pays et n’étaient pas déjà au courant. Un commentaire neutre de technicien, d’économiste, dénué d’émotion, qui ne déplore pas, comme on annonce que 2+2 font 4.

« Le peuplement de l’Europe va enregistrer une triple évolution : arabisation, islamisation et africanisation. » écrivait quant à lui Jean-Claude Chesnay, expert démographe, Docteur en sciences économiques, Directeur de recherches à l’Institut d’études démographiques, auteur de l’article Nord-Sud : le face-à-face démographique, dans l’édition d’Automne 1995 n°69, p.443, de la revue Politique internationale. A la lecture de cette froide affirmation, et au vu de la politique mise en œuvre de concert par les pays sous l’égide de l’Union européenne, on perçoit nettement qu’il est des « élites » qui ont clairement choisi de renoncer, de ne rien faire pour empêcher ce devenir terrible, pour nous en protéger, mais au contraire ont choisi de l’accompagner.

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Ornières et Défis

L’esprit européen s’est incarné au XVIIe siècle dans un personnage hors du commun : le prince Eugène de Savoie-Carignan, qui voue son enfance et son adolescence à l’étude des classiques, mais rêve d’une carrière militaire, que Louis XIV lui refuse mais que l’empereur d’Autriche accepte avec enthousiasme. Son excellente connaissance des classiques militaires en fait un capitaine méthodique, qui prépare la reconquête des Balkans, en organisant une flotte sur le Danube à l’imitation de celle que les Romains avaient construite à Passau (Batavia) en Bavière. Les plans d’Eugène de Savoie permettent à la Sainte-Alliance qui regroupe Polonais, Bavarois, Autrichien, Hongrois, Prussiens et Russes, de reconquérir 400 000 km² sur les Ottomans. Avec les victoires successives d’Eugène de Savoie, le ressac des Ottomans est amorcé ; ils n’avanceront plus d’un pouce. Quelques décennies plus tard, Catherine II et Potemkine reprennent la Crimée et font de la rive septentrionale de la mer Noire une rive européenne à part entière, pour la première fois depuis l’irruption des Huns dans l’écoumène de nos peuples.

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