Et il est toujous là !

« Le tyran ne dure que parce qu’il a cinq à six ministres à sa solde, lesquels commandent à six cents capitaines à qui obéissent six mille hommes, etc. La tyrannie produit une armée de sous-fifres, de tyranneaux, de complices, la banalité du mal. «  – François Bousquet

Unanimité parlementaire contre la libre expression

Le 2 avril dernier, avec seulement 2 voix contre sur 304 votants, le Sénat a adopté la loi dite SREN (visant à « Sécuriser et réguler l’espace numérique »), foncièrement liberticide qui crée un délit d’outrage en ligne aux contours plus qu’opaques ! Aucune des deux assemblées (l’Assemblée nationale fera de même) ne s’oppose donc à la suppression de la liberté d’expression, liberté déjà combattue depuis la loi Pléven de 1972. C’est donc le projet de TOUTE la classe politique. Mais nous savons de longue date de quoi sont faits ces parlementaires français et ce qu’ils valent. Georges Bernanos ne fait pas partie de nos auteurs de prédilection, mais on reconnaît le temps présent dans ses mots : « Nous n’assistons pas à la fin naturelle d’une grande civilisation humaine, mais à la naissance d’une civilisation inhumaine ».

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235 ans après 1789

Chaque jour en France apporte son occasion de constater la tartufferie des hommes du régime et des tenants de la doxa imposée, qui n’ont que « démocratie » à la bouche tout en étant aux antipodes de ce qu’ils affichent, et dont le « pluralisme » consiste à n’aller que de la gauche à l’extrême-gauche, nous l’avons maintes fois dénoncé. Et leur malhonnêteté est insupportable pour tout esprit droit. La liberté d’expression contre tout ce qui ne se soumet pas au narratif officiel pourri de gauchisme, est gravement attaquée en France depuis 1972 et la loi Pleven. Mais l’attaque en cours en ce début de XXIe siècle, au pays prétendument « de la Liberté », attaque menée à travers le rapport Jost, à travers Christophe Deloire (Reporters Sans Frontières) tout récemment nommé par Emmanuel Macron à la tête des « Etats généraux de l’information » (on voit donc avec quel aval cette opération est menée), et les juges Conseil d’Etat, suggérant de ficher politiquement certains journalistes et chroniqueurs afin d’imposer une parole de gauche dans leurs émissions (sans faire l’équivalent dans le service public exclusivement gauchiste et chez qui il est hors de question d’imposer une pluralité de discours), est absolument surréaliste. Il faut le répéter, c’est en France, au XXIe siècle ! 235 ans après, l’esprit totalitaire qui fit 1789 et le « certificat de civisme » est toujours là dans certains cerveaux, et plus vivace que jamais. Il avait déjà imaginé l’étiquettage des gens pour leurs opinions en 1904 avec « l’affaire des fiches », mais cela ne concernait que les militaires catholiques dont on retardait l’avancement. Ce sont de véritables enragés disciples du monde soviétoïde Orwellien. Contrairement à ces gibiers de potence, nous n’avons pas le culot de nous prétendre démocrates. Si un mouvement de redressement national parvenait un jour au pouvoir, nous serions partisans qu’il use lui aussi d’une censure implacable contre ces militants d’un mondialisme totalitaire synthèse du capitalisme et du marxisme. Mais pour une bonne raison en revanche : ne pas laisser subsister un pouvoir d’influence sur l’opinion à des gens dont l’idéologie a fait tant de mal. La neutralisation durable de ces gens serait une nécessité impérieuse afin d’empêcher leur retour. En cela nous ferions donc une exception à la liberté d’expression sur laquelle nous nous exprimions le 3 octobre 2022 dans notre article La dictature des minorités dont nous vous invitons à la lecture.

L’image du jour

Pendant ce temps-là, dans les studios de France Inter…

Les rédactions médiatiques sont très majoritairement formatées à gauche parce qu’elles sortent toutes de l’école de Lille, du CFJ, des IUT de journalisme de Tours ou de Bordeaux, qui sont autant de bastions de la pensée gauchiste, comme c’est le cas dans d’autres domaines, dans les écoles de cinéma par exemple. C’est le résultat d’un travail de longue haleine, qui a été largement balisé par les intellectuels français influencés par le Parti communiste, puis par ceux de la Ligue communiste révolutionnaire dont le travail de lobbying auprès des élites parisiennes constitue une priorité politique. Ecoles où ne viennent quasi exclusivement (il y a bien quelques exceptions) que des fils de familles de bourgeois gauchistes, journalistes eux-mêmes, enseignants, parce qu’ils savent qu’ils seront « à la maison » dans le bain idéologique de ces structures.

La gauche, actuellement montée au créneau à travers Reporters Sans Frontières et le Conseil d’État contre tout discours refusant le narratif qu’elle impose depuis des décennies, ne supporte pas de voir son monopole d’expression lui échapper dans le paysage audiovisuel. Elle sait que ses idées néfastes sont désormais vouées au rejet massif et durable. Son magistère est mort, seule la censure peut le sauver. D’où sa réaction de bête aux abois. Et elle a raison de s’inquiéter !

A lire ou relire les articles de notre rubrique Pensée unique, Terrorisme intellectuel…

La dictature macroniste de plus en plus décomplexée

On apprenait le 1er janvier dernier que le préfet du Rhône a entrepris de sanctionner sévèrement sept communes qui refusent de s’infliger les obligations de construction de logements sociaux voulues par l’État afin de répandre la mixité sociale là où elle ne fait pas encore bénéficier de son « enrichissement ». Car on devine bien à qui ces logements sont destinés désormais (nous ne sommes plus à l’époque du boom immobilier d’après-guerre des années 1950-1960), pas uniquement à des « Gaulois » en difficulté. Il faut bien répondre aux besoins qui s’annoncent avec la submersion migratoire extra-européenne organisée par les instances de Bruxelles. Il faudrait donc répartir entre toutes les communes l’effort de prise en charge des « désœuvrés », maintenant que les zones urbanisées ont été rendues irrespirables. La chose illustre l’opposition entre deux visions de la France, deux visions de la démocratie, la vision de la « transition démographique » et du diktat, face à la vision respectueuse de l’identité des villages et de la liberté de décider qui vient vivre ou non dans ces communes.

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CNRS-URSS

Il y a du beau monde au CNRS, le très honorable Centre national de la recherche scientifique, des vrais gens de qualité, et des porteurs d’abjection. Commentant l’attaque de Crépol pour en minimiser la nature et venir au secours de la racaille, on vient d’entendre la sociologue Isabelle Veyrat-Masson membre du CNRS assimiler l’affaire à l’histoire de Shakespeare Roméo et Juliette, propos particulièrement infâme qui a indigné tous ceux qui n’ont pas la cervelle frelatée par la pensée gauchiste. Elle n’est pas la première que le CNRS recèle en matière d’ordure mentale dans ce beau pays de France. La France républicaine, cette terre philo-communiste, terre privilégiée de l’outrance politique et du scandale permanent, n’a ni les moyens de Hollywood, ni Silverster Stallone et ceux qui ont traité le sujet, pour porter à l’écran le sort des prisonniers occidentaux dans les guerres contre le Vietminh. A notre modeste niveau, nous allons le faire avec l’évocation du tortionnaire communiste français du camp de prisonniers 113, Georges Boudarel. Pour les jeunes générations à qui les programmes scolaires n’en auront jamais parlé, pour l’armement des consciences et le combat incessant qu’il est nécessaire de mener contre le communisme toujours actif avec ses divers partis politiques, ses élus locaux, ses députés, flashback sur cet épisode de la guerre au Vietnam. 

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Focus sur Samuel Todd Francis

Le philosophe et essayiste Suisse Eric Werner, qui s’est exprimé sur l’insécurité en tant qu’outil gouvernemental de contrôle social, avait assurément lu l’historien et journaliste américain Samuel Todd Francis (1947-2005), concepteur du terme anarcho-tyrannie. Terme utilisé par Samuel T. Francis pour faire référence à une situation de dictature armée sans État de droit, ou à une synthèse hégélienne lorsque l’État régule de manière tyrannique ou oppressive la vie des citoyens tout en étant incapable ou refusant d’appliquer la loi fondamentale de protection. Les commentateurs ont invoqué ce terme en référence à des situations dans lesquelles les gouvernements se concentrent sur la confiscation des armes au lieu d’arrêter les pilleurs. De par ses opérations nationales d’abandon d’armes à l’État (la dernière en date en novembre 2022) appelant les Français à déposer leurs armes dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie, on voit que la France et son niveau dramatique d’insécurité s’inscrit parfaitement dans la définition de Samuel T. Francis. Notre auteur introduit le concept d’anarcho-tyrannie dans le vocabulaire politique et le définit de la façon suivante : « On refuse de contrôler les véritables criminels (la face anarchique de la médaille) et on se rabat sur les innocents (sa face tyrannique).

Voici un petit résumé pour ceux qui veulent comprendre pourquoi la police a l’ordre de harceler l’honnête citoyen qui va travailler parce qu’il a un pneu lisse… et de ne pas traiter des zones (les fameux « territoires perdus de la République ») où la malfaisance a la bride sur le cou.

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La Science-Fiction est la description de la réalité

Il y a seulement quelques années, seuls les plus éclairés dans le corps social, ceux vraiment dotés d’esprit critique et de culture littéraire, connaissaient et citaient des auteurs tels que Huxley, Orwell, Zamiatine, pour signaler combien notre monde actuel se met à ressembler à leurs romans dystopiques de société totalitaire (nous avons eu l’occasion d’évoquer ce sujet dans de précédents articles, dont Huxley, Orwell, faux prophètes). Autrefois, il y a seulement vingt ou trente ans, quand on pensait Science-Fiction et romans d’anticipation, on pensait le sujet très éloigné de la réalité, que cela appartenait au domaine de l’évasion. Or, la Science-Fiction et les romans d’anticipation sont peut-être en définitive les littératures les plus politiques qui soient, qui permettent d’anticiper l’avenir. En effet, à ce jour tout ce qui existe de par la réalisation de l’homme a été dans le passé de la Science-Fiction, il n’y a pas de contre-exemple. Ce qui veut dire, si cette loi ne finit pas par être démentie, que tout ce qui est de la Science-Fiction actuellement existera dans le futur. Et là, le sujet devient particulièrement inquiétant, avec le développement du numérique, de la télésurveillance, de l’intelligence artificielle, de la robotique, du transhumanisme, le monde décrit dans Terminator, par exemple, prend l’allure du possible.

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Diffamer pour contraindre

Dans ce monde où la presse a perdu toute indépendance du fait qu’elle est sous perfusion des ressources publicitaires et de la subvention publique dont l’arrose le pouvoir (qui paie ordonne), de nouveaux militants numériques et anonymes, les sleeping giants, s’activent pour monter des réputations « sulfureuses » à certaines publications et dissuader les annonceurs de s’y afficher. L’apparition en 2016 de ces gauchistes qui comme chacun sait, selon leur conception de la démocratie, ne supportent pas l’existence d’une pensée différente de la leur, est la conséquence de l’élection de Donald Trump, avec cette idée que si cette victoire a été rendue possible, c’est parce que des médias ont tenu un discours qui rendait culturellement, médiatiquement, intellectuellement possible cette élection. En conséquence, pour en finir avec la possibilité d’une élection, où que ce soit, qui échapperait aux porteurs du mondialisme, il faut donc créer un environnement médiatique « assaini », purgé, de ces médias dangereux.

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Le Prisonnier, un modèle d’anticipation

Aujourd’hui, pour les plus jeunes qui n’ont pas eu l’occasion de la voir, faisons un focus flash-back sur une série télévisée britannique des années 1960 qui a admirablement abordé le thème de la cité mondiale totalitaire et du travail de sape cherchant à conditionner ses habitants. Il s’agit du Prisonnier, conçu et interprété par Patrick Mcgoohan.

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