« Raciste ! » … « Homophobe ! »

On entend systématiquement les intervenants médiatiques acquis au Système ou lui obéissant sans se poser de questions, asséner de façon péremptoire que « le racisme n’est pas une opinion mais un délit », « l’homophobie n’est pas une opinion mais un délit », etc. Il est donc nécessaire de rappeler certaines évidences à ce sujet, absentes de trop nombreuses cervelles promptes à accepter machinalement ces affirmations, tout comme il est nécessaire de rappeler pour les non juristes ce qu’est ce que l’on nomme le « droit positif ». Celui-ci est l’ensemble des lois et règles en vigueur au moment présent, au moment où l’on s’exprime et agit. Au moment où… La nature du droit positif révèle donc instantanément son critère fondamental : la temporalité. Il vaut actuellement, il n’existait pas hier et ne vaudra peut-être pas demain puisque ce qu’une loi a fait une loi peut le défaire, il ne s’agit que d’une question de volonté momentanée, comme tout en matière politique. Et dans ce cadre, il devient évident que ces affirmations selon lesquelles le racisme n’est pas une opinion mais un délit, l’homophobie n’est pas une opinion mais un délit, sont un produit associé à la temporalité, des infractions instituées actuellement relevant d’une décision arbitraire prise par ceux qui détiennent momentanément le pouvoir. Ce qui ne fait pas de ces affirmations une vérité et une normalité, parce que ceux qui décident ainsi, contrairement à leur prétention mégalomane, ne détiennent pas la vérité, ils ne font qu’exprimer leur préférence, leur opinion, et rien de plus, avec la volonté de museler toute expression contraire. Le droit positif est une volonté humaine, il n’est pas l’Ordre naturel, même si parfois il concorde avec la morale. La normalité serait donc de s’exprimer en disant que le racisme, l’homophobie, sont considérés actuellement selon le droit en cours, être non pas une opinion mais un délit. Mais le Système et le pouvoir en place n’ont pas assez d’honnêteté en eux pour parler vrai. CQFD.

La Dictature, c’est mal

C’est la conviction installée dans les têtes par les vainqueurs de 1945, sans qu’ils se privent pour autant de la pratiquer eux-mêmes sous un couvert fallacieux, mais de moins en moins trompeur, de « démocratie », suivez mon regard du côté notamment du pouvoir français et bruxellois qui se révèlent d’une grande violence directive dans l’application de leur politique et l’interdiction faite aux peuples de décider des grandes questions qui les concernent. Nous dirons pour notre part que la dictature, ça peut être très bien, si c’est au service de la bonne cause. Interdire sans complexe la possibilité d’expression des partis et des idées qui nous ont mis dans la merde où l’on se trouve, ne nous paraît pas quelque chose de scandaleux, mais au contraire d’éminemment nécessaire puisque leur projet de société est néfaste au dernier degré. Pour être réellement précis sur la notion de dictature, nous invitons d’ailleurs le lecteur à lire notre article intitulé Cette tyrannie cessera, qui évoque la distinction entre dictature et totalitarisme.

Mais revenons pour la commenter sur la présentation admise par le narratif de ceux qui se présentent comme le camp du Bien, à propos de la « dictature ». Pour tout libéral, socialiste, communiste, gauchiste qui se respecte, elle est l’incarnation institutionnelle de la « Bête immonde fasciste et réactionnaire ». Les « dictatures » ont fourni, des décennies durant, une inépuisable mine d’articles aux Monde, L’Obs, L’Express, L’Humanité, Libération… sans parler des innombrables manifestations publiques qui les prirent pour cible. La dénonciation des « dictatures » fut le fonds de commerce d’Amensty International, dirigé par l’Irlandais Sean Mac Bride, « Prix Lénine de la paix 1977 » (ça vous situe le bonhomme). 

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Unanimité parlementaire contre la libre expression

Le 2 avril dernier, avec seulement 2 voix contre sur 304 votants, le Sénat a adopté la loi dite SREN (visant à « Sécuriser et réguler l’espace numérique »), foncièrement liberticide qui crée un délit d’outrage en ligne aux contours plus qu’opaques ! Aucune des deux assemblées (l’Assemblée nationale fera de même) ne s’oppose donc à la suppression de la liberté d’expression, liberté déjà combattue depuis la loi Pléven de 1972. C’est donc le projet de TOUTE la classe politique. Mais nous savons de longue date de quoi sont faits ces parlementaires français et ce qu’ils valent. Georges Bernanos ne fait pas partie de nos auteurs de prédilection, mais on reconnaît le temps présent dans ses mots : « Nous n’assistons pas à la fin naturelle d’une grande civilisation humaine, mais à la naissance d’une civilisation inhumaine ».

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235 ans après 1789

Chaque jour en France apporte son occasion de constater la tartufferie des hommes du régime et des tenants de la doxa imposée, qui n’ont que « démocratie » à la bouche tout en étant aux antipodes de ce qu’ils affichent, et dont le « pluralisme » consiste à n’aller que de la gauche à l’extrême-gauche, nous l’avons maintes fois dénoncé. Et leur malhonnêteté est insupportable pour tout esprit droit. La liberté d’expression contre tout ce qui ne se soumet pas au narratif officiel pourri de gauchisme, est gravement attaquée en France depuis 1972 et la loi Pleven. Mais l’attaque en cours en ce début de XXIe siècle, au pays prétendument « de la Liberté », attaque menée à travers le rapport Jost, à travers Christophe Deloire (Reporters Sans Frontières) tout récemment nommé par Emmanuel Macron à la tête des « Etats généraux de l’information » (on voit donc avec quel aval cette opération est menée), et les juges Conseil d’Etat, suggérant de ficher politiquement certains journalistes et chroniqueurs afin d’imposer une parole de gauche dans leurs émissions (sans faire l’équivalent dans le service public exclusivement gauchiste et chez qui il est hors de question d’imposer une pluralité de discours), est absolument surréaliste. Il faut le répéter, c’est en France, au XXIe siècle ! 235 ans après, l’esprit totalitaire qui fit 1789 et le « certificat de civisme » est toujours là dans certains cerveaux, et plus vivace que jamais. Il avait déjà imaginé l’étiquettage des gens pour leurs opinions en 1904 avec « l’affaire des fiches », mais cela ne concernait que les militaires catholiques dont on retardait l’avancement. Ce sont de véritables enragés disciples du monde soviétoïde Orwellien. Contrairement à ces gibiers de potence, nous n’avons pas le culot de nous prétendre démocrates. Si un mouvement de redressement national parvenait un jour au pouvoir, nous serions partisans qu’il use lui aussi d’une censure implacable contre ces militants d’un mondialisme totalitaire synthèse du capitalisme et du marxisme. Mais pour une bonne raison en revanche : ne pas laisser subsister un pouvoir d’influence sur l’opinion à des gens dont l’idéologie a fait tant de mal. La neutralisation durable de ces gens serait une nécessité impérieuse afin d’empêcher leur retour. En cela nous ferions donc une exception à la liberté d’expression sur laquelle nous nous exprimions le 3 octobre 2022 dans notre article La dictature des minorités dont nous vous invitons à la lecture.

L’image du jour

Pendant ce temps-là, dans les studios de France Inter…

Les rédactions médiatiques sont très majoritairement formatées à gauche parce qu’elles sortent toutes de l’école de Lille, du CFJ, des IUT de journalisme de Tours ou de Bordeaux, qui sont autant de bastions de la pensée gauchiste, comme c’est le cas dans d’autres domaines, dans les écoles de cinéma par exemple. C’est le résultat d’un travail de longue haleine, qui a été largement balisé par les intellectuels français influencés par le Parti communiste, puis par ceux de la Ligue communiste révolutionnaire dont le travail de lobbying auprès des élites parisiennes constitue une priorité politique. Ecoles où ne viennent quasi exclusivement (il y a bien quelques exceptions) que des fils de familles de bourgeois gauchistes, journalistes eux-mêmes, enseignants, parce qu’ils savent qu’ils seront « à la maison » dans le bain idéologique de ces structures.

La gauche, actuellement montée au créneau à travers Reporters Sans Frontières et le Conseil d’État contre tout discours refusant le narratif qu’elle impose depuis des décennies, ne supporte pas de voir son monopole d’expression lui échapper dans le paysage audiovisuel. Elle sait que ses idées néfastes sont désormais vouées au rejet massif et durable. Son magistère est mort, seule la censure peut le sauver. D’où sa réaction de bête aux abois. Et elle a raison de s’inquiéter !

A lire ou relire les articles de notre rubrique Pensée unique, Terrorisme intellectuel…

Des gens à la cervelle en putréfaction

La marque de notre époque est incontestablement le dérèglement des esprits. Et en ce millésime 2023, les enragés de la déconstruction de la famille sont puissamment mobilisés. On l’a encore vu récemment, la Fête des Mères n’est pas en odeur de sainteté systémique. Pensez-vous, une fête intégrée dans le calendrier par le Maréchal Pétain en 1941 ! On la voit donc de moins en moins célébrée dans les écoles en ces temps de wokisme psychiatrique (pléonasme), pour une raison qui se veut généreuse puisqu’à l’heure de la famille aujourd’hui « plurielle » elle serait excluante et discriminatoire. Petit tour d’horizon du délire ambiant…

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Perversion politico-médiatique

Contrôlant tout ce qui se pense, s’écrit, se lit, s’écoute et se regarde, le Système, par le biais de sa mainmise sur tous les grands médias, s’est créé un pouvoir de manipulation des esprits et des consciences qui n’a rien à envier au communisme soviétique d’hier. Il y ajoute même une touche de perfidie. Il n’interdit pas aux voix dissidentes de s’exprimer mais il fait tout pour qu’on ne les entende pas. Par ailleurs, il a mis au point une véritable tyrannie subtile, complexe, reposant non pas sur un quelconque « complot » mais sur un mélange de connivences, de mimétisme et de paresse intellectuelle placée sous le regard inquisitorial du politiquement correct. La tyrannie médiatique se trouve être la conjonction de trois phénomènes bien contemporains :

1° La substitution, de l’information par la communication. Si donner de l’information, c’est faire connaître au public des faits exacts et vérifiés, replacés dans leur contexte historique et géographique, la communication, c’est scénariser et théâtraliser des données vraies ou fausses, dans un but idéologique, politique ou commercial. On en arrive d’ailleurs aujourd’hui à une saturation totale de l’information par les lois de la communication qui représente un plus vaste marché, presque sans fin, et qui participe de la marchandisation du monde comme aucun autre phénomène. Les règles fonctionnelles de l’univers médiatique dont les piliers sont le culte de l’immédiat et de l’instant, le primat de l’image (autrefois il ne fallait croire que ce qu’on voyait, ce n’est plus le cas aujourd’hui), le primat de l’émotion dans le but de provoquer des sentiments (qui servent souvent de levier à toutes les manipulations), le primat de la mise en scène (théâtraliser, spectaculariser, feuilletonner des événements), peopoliser c’est à dire déballer la vie privée des uns et des autres.

2° La manipulation qui peut prendre diverses formes allant de l’artificialisation de l’information aux mensonges voulu, entretenu ou par omission, du catastrophisme à la diabolisation (ou son contraire, c’est à dire l’angélisation), de l’omerta à l’emballement amplifié par le mimétisme de toute la corporation médiatique. Le tout suscitant un total irrationalisme imprégnant les masses moutonnières toujours bêlantes.

3° la force de la tyrannie médiatique ne repose pas sur le contrôle d’un homme ou d’un groupe sur tous mais sur l’autocontrôle des uns sur les autres.

Réfléchir & Agir Magazine n°42, 2013

La banalité de la censure en France

L’éminent Africaniste Bernard Lugan, universitaire de renom dans sa discipline (banni par les marxistes tenant le monde universitaire français), avait été invité sur I-Télé le 13 décembre 2011 dans le cadre de l’émission « Ménard sans interdit » pour présenter son essai « Décolonisez l’Afrique » paru chez Ellipses un mois plus tôt. Sincère tentative de donner la libre parole à une pensée divergente, ou manœuvre admissible à la condition qu’elle suive les bornes du politiquement correct obligatoire ? La suite des faits a donné la réponse. Après un véritable psychodrame, la direction d’I-Télé censura cet entretien, que les téléspectateurs de la chaîne n’eurent donc pas l’occasion d’entendre, mais que nous reproduisons pour vous.

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Cette tyrannie cessera

L’affirmation selon laquelle l’histoire ne repasse jamais les plats est une absurdité. En effet, l’histoire au contraire ne cesse de nous montrer qu’elle n’est qu’un retour périodique de situations, de courants, dans un flux et reflux, un mouvement de balancier. Ainsi du recul de la liberté d’expression, de la prétention à interdire la liberté de pensée, dans lesquels se débat la France depuis de trop nombreuses années. L’adaptation cinématographique du roman de Umberto Eco Le Nom de la Rose nous montre au début du XIVe siècle, à travers la figure du vénérable Jorge de Burgos, le refus pour l’homme du droit à l’amusement, du droit de rire, déformant le visage pour le ravaler à celui grimaçant du singe, et donc dangereux pour l’attitude de l’homme dont l’esprit se trouve ainsi détourné de l’adoration de Dieu. 

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La dictature des minorités

Nous y sommes. Et c’est évidemment anormal. Avec l’imposition massive de populations extra-européennes par la culture ou par l’ethnie, avec la politique obsessionnelle de la non-discrimination, nous avons affaire aujourd’hui à un phénomène nouveau, en l’occurrence à des totalitarismes d’essence communautaire et à un État qui semble totalement impuissant, qui est devenu un « self-service normatif » où chaque communauté va chercher sa loi, sa façon de réprimer les autres, ses droits, et instrumentalise l’action judiciaire à des fins communautaires privatives. Chacun, en tant que communauté, qui exige « sa » loi. Et l’État, le législateur, très mous et clientélistes, cèdent aux demandes de lois mémorielles ou catégorielles de toutes sortes dans une surenchère des lobbies virulents qui les sollicitent. La traduction de lobby est groupe de pression. A la vérité, il s’agit davantage de groupes « d’oppression », pour reprendre la formule de Philippe Muray.

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