« C’est la plus grande organisation humanitaire juive du monde ».
Humanitaire… Cela, c’est ce que l’on peut lire en conclusion de l’article qui fut consacré au B’nai B’rith le 7 octobre 1993 par Jean-Pierre Allali dans Tribune Juive. Celui-ci rappelle d’abord que « c’est le 13 octobre 1843 dans une chambre mansardée au-dessus du café Sinsheiner’s à New York qu’une poignée de juifs créent une ligue fraternelle, la Bunder Brueder pour réunifier le judaïsme américain malgré les divergences entre séfarades et ashkénazes. On y apprend encore que dès sa deuxième réunion, le groupe décide d’opter pour un nom plus moderne, B’nai B’rith, les fils de l’alliance… » Jean-Pierre Allali raconte ensuite le développement des « loges » de l’organisation. Il ne précise cependant pas qu’il s’agit donc d’une organisation de type maçonnique, ce que les dirigeants du B’nai B’rith réfutent d’ordinaire. Dénégation classique de ce microcosme maçonnique toujours prompt à minimiser son importance, son rôle, sa nature, et à tenter de discréditer par la moquerie ceux qui voient pourtant clair à son sujet. Mais tous ceux qui ont à minima entendu parler de la franc-maçonnerie savent très bien à quoi le mot « loge » fait référence.
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