Occident dégénéré

La haine de l’Occident envers la Russie trouve sa source dans le rejet par Vladimir Poutine des dérives sociétales occidentales, défendant farouchement les valeurs traditionnelles.

Son crime aux yeux de l’Occident ? S’opposer à la propagation de la décadence qui a pris racine à l’Ouest depuis son accession au pouvoir en 2000.

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Ils se sont attaqués à l’identité sexuée des enfants !

C’est une révolution très étrange qui s’est abattue sur le monde occidental depuis quelques années : cette idée selon laquelle l’identité sexuée de l’individu serait optionnelle, que les jeunes sont invités à choisir leur genre, qu’ils sont même invités à connaître s’ils le souhaitent une série de modifications corporelles, hormonales, chirurgicales, pour changer visiblement leur sexe, leur identité de genre, et que tout cela va de soi. Et si l’on n’est pas d’accord, c’est que nous sommes « transphobes ». Or, l’interrogation émerge enfin partout en Europe occidentale : dans quoi nous sommes-nous perdus ? quelle hallucination a été capable d’amener certains à traiter leurs enfants comme les cobayes d’une opération qui à l’échelle de l’histoire relève de la fabrique de « l’Homme nouveau » ?

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Destruction de la langue

Nous sommes tombés sur la liste des terminaisons, pronoms et articles « gender neutral », tirée du premier fanzine Gender Fluid de Bye Bye Binary, collectif franco-belge de militants de l’écriture « inclusive ». Nous ne résistons pas à la nécessité de montrer ci-après l’ampleur du délire dans lequel baignent ces crétins jouant à se prendre pour des linguistes en réinventant l’orthographe, aboutissant à une véritable chiasse dont certaines terminaisons nous évoquent l’univers du nadsat, cet argot anglo-russe aux mots idiots et phonétiquement déplaisants inventé par Anthony Burgess pour son roman L’Orange mécanique, tel qu’on l’entend dans le film de Stanley Kubrick. Il est proprement hallucinant que des gens, dans le domaine politique et universitaire, puissent accorder un soutien ou le moindre intérêt à ce saccage, de la langue française en l’occurrence, sauf à être un de ces enragés investis dans la destruction de la normalité établie par des siècles d’usage. Ces tarés doivent être combattus avec la plus grande énergie, il en va de la structuration mentale des générations futures.

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Männerbund

On sait et chacun peut voir la place prise par la promotion de l’homosexualité au pouvoir, plus largement dans le monde politique et dans l’exposition médiatique, sous l’empire d’Emmanuel Macron. Dans le prolongement de ce volontarisme militant subversif, l’enfant du Parti socialiste Gabriel Attal (des esprits chagrins disent que sa première mesure sera de baisser les prix des cartes Pokémon à collectionner) vient d’être nommé Premier ministre. C’est l’occasion d’évoquer cette contradiction, cette insolite schizophrénie (basée sur beaucoup d’ignorance) chez tout ce qui n’est pas hétéro au sein du militantisme « rainbow flag », quand bien sûr, dans son délire « antifa », il ne manque pas de crier à l’horreur à propos de l’Allemagne du XXè siècle tant honnie : le plus grand théoricien de la cause homosexuelle dans l’histoire est un Allemand, Hans Blüher (1888 – 1955), auteur en 1912 de Wandervogel, qui donnera naissance à ces mouvements de jeunesse allemands où la franche camaraderie masculine pouvait donner lieu à un libre cours de l’homosexualité virile, mouvements associés ensuite au IIIè Reich ; Blüher également auteur en 1917-1919 de Le Rôle de l’érotique dans la société masculine, où il théorise la formation de l’État dans la société humaine d’après l’être essentiel et la valeur. En effet, selon Blüher, à propos du fondement de l’État, l’homme, qui est attiré par les femmes, va être forcément absorbé par elles, accaparé dans la constitution d’une famille et dans la vie qui en découle. Et le fait est, que la constitution d’une famille et la perpétuation de l’espèce sont des fonctions avant tout intrinsèques au sexe féminin, un besoin de maternité irrépressible chez la plupart des femmes parce qu’inscrit dans leurs gènes afin d’assurer la perpétuation de l’espèce. En conséquence de quoi, dit Blüher, la famille qui est vouée à la reproduction, ne permet pas de s’investir dans la construction de l’État, lequel a besoin pour exister que les hommes soient disponibles et pour cela s’échappent à la famille. Et pour s’échapper à la famille il faut donc qu’ils constituent entre eux une caste, une société masculine, « Männerbund » en allemand, soudée par le lien homosexuel, mentalement voués à la fonction étatique, au service de l’État, en tant que Corps, sorte de Prétoriens ou de moines-soldats (idée à rapprocher aussi du rôle des prêtres dans l’Égypte pharaonique, ou des eunuques fonctionnaires de la cour impériale chinoise), serviteurs de ce seul centre d’intérêt, se cooptant au passage en interne dans les cercles d’influence et du pouvoir. C’est l’homosexualité selon Hans Blüher, par les liens sociaux qu’elle crée, qui est à l’origine de la constitution de l’État car l’univers mental de la famille elle-même en serait incapable. Tout l’exécutif n’est pas homosexuel bien sûr, mais l’importance qu’a prise la présence homosexuelle dans les rangs du pouvoir chez Emmanuel Macron vient apporter de l’eau au moulin de la théorie de Hans Blüher, l’occupant de l’Élysée la met en application.

Sexe et dévoiement

En 2011, Guillaume Faye publiait Sexe et dévoiement aux Éditions du Lore. Sous ce titre explicite, l’auteur commentait avec acuité les dérives qui frappaient déjà l’Occident et que nous ne connaissons que trop de nos jours. Guillaume Faye exprimait en substance :

Sur la famille

Un mouvement extrêmement important a commencé dans les années 1960 de dissolution de la structure familiale classique, structure familiale toutefois assez récente, qui date en gros de la fin du XVIIIe siècle. Aux XVI et XVIIe siècles, la famille telle qu’on la connait sous l’angle de la famille bourgeoise, n’existait pas. Ce que l’on a appelé la famille bourgeoise, qui a duré 150 ans, est quelque chose finalement qui a été beaucoup critiqué mais qui était assez équilibré, où il y avait à la fois une sexualité relativement libre, une grande hypocrisie sociale nécessaire, et une fécondité relativement suffisante. Ce modèle s’est effondré à partir des années 1960, pour se diriger vers le modèle de la « famille recomposée » qui est un modèle très coûteux pour la société et très dangereux parce qu’il est complètement déstructurant, et parce que l’on sait qu’actuellement dans les grandes agglomérations un enfant sur deux ne vit pas avec un papa et une maman. Un modèle de grand foutoir échangiste sans structure, infécond. Et parallèlement est en train de se lever un modèle familial qui est celui de l’immigration, un modèle de retour à une famille traditionnelle hyper dur, hyper vissé, qui a des enfants, qui a de la fécondité, et qui se heurte comme le salpêtre et le souffre au modèle de la famille délitée, décomposée, des occidentaux. Aujourd’hui, la déstructuration est totale. 

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Basculement des années 1960 et ravages du féminisme

En quinze ans, de 1960 à 1975, s’est opéré un Grand basculement, qui accouchera d’un Grand effondrement. La France a accepté que son identité soit réduite finalement à ce que nous avons de plus impersonnel : la sexualité – rien n’est plus impersonnel que la sexualité – et la consommation. Ce sont les deux révolutions de ces quinze ans. La révolution consumériste d’une part, et d’autre part ce que l’on a appelé la révolution ou la libération sexuelle qui ne se limite pas aux images de mai 68 et au folklore qui l’entoure. Il s’agit donc à la fois d’un changement économique – on fabrique de nouvelles marchandises – mais il y a aussi une sorte d’anthropofacture qui se met en marche, on fabrique aussi une nouvelle humanité. Et tout cela ne vient pas par hasard, il y a une entreprise d’ingénierie sociale qui va accoucher de cette humanité, modifier les comportements, les cultures, les habitus tels que nous les connaissions depuis des siècles.

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Tant de désordre dans certaines têtes…

Parmi toutes les attaques que subit actuellement la civilisation occidentale, il en est certaines qui nous mettent davantage en colère. Celle sur l’identité sexuelle en fait partie. 

Voici ce qu’un certain establishment militant et médical appelle « soins portés à l’affirmation de genre » (gender affirming care)

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Ils attaquent l’enfance !

Aristote fit un jour ce cadeau précieux à l’humanité : « La nature a horreur du vide ». En six petits mots simples, parfaitement choisis et alignés, voilà qu’apparaît, sous nos yeux et pour l’éternité, une merveille de construction, une évidence, un chef-d’œuvre de logique. La simplicité n’est pas simpliste. Elle est simplement le chemin le plus court qui mène à la vérité. Ainsi, observer des comportements sociétaux excessifs, malsains et dangereux s’installer dans notre société, amène à regarde toujours sur quelles places laissées vides ils viennent s’installer, quelles valeurs ils viennent remplacer.

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Origines d’une dégénérescence occidentale

Le monde qui nous intéresse, c’est-à-dire l’Europe, subit une rupture qui touche à tout, sa puissance, sa prospérité, sa population, son âme. La rupture d’aujourd’hui est totale, elle amène un déclin sans précédent. Il y a une ligne de faille qui s’élargit sans cesse, toujours plus rapidement, entre la planète d’hier et celle d’aujourd’hui, entre la France d’il y a cinquante ans et celle de 2023. Ce n’est pas un effet d’optique. C’est un gouffre qui s’ouvre sous nos pieds : jamais Européen n’a connu cela. Ce qui était beau depuis des siècles se trouve contesté et sali, ce qui était tenu pour vrai balayé d’un revers de main, ce qui était honorable, ce qui était juste, est montré du doigt. Hier, le général de Gaulle pouvait définir la France comme une nation blanche, européenne et chrétienne, aujourd’hui parler d’Europe boréale passe pour le pire des crimes de l’esprit chez les tenants de la chiasse mentale contre lesquels nous nous battons, cette pensée gauchiste historique aujourd’hui boostée par l’écologie punitive et toutes les élucubrations psychiatriques du wokisme. C’est le triomphe de l’inversion des normes, selon la formule désormais bien identifiée. Et ce qui donne sa forme à notre réalité, c’est la rupture mentale qui s’est opérée par le biais de l’école et des médias, c’est le bouleversement dans les têtes (pas dans toutes mais dans la plupart) de moins en moins blondes de l’Europe, ce qui soumet sa population dans son entier, sans insurrection, sans même qu’elle renâcle (ou à peine).

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