Deux approches du traitement de la délinquance

Approche réaliste, approche idéologique, on retrouve cette alternative en matière de délinquance et de criminalité. Traditionnellement la droite adopte la première attitude, et la gauche la seconde. Pour les conservateurs, les désordres qui mettent en danger la sécurité des honnêtes gens doivent se traiter en termes de morale. Voleurs et criminels sont des malfaiteurs, des crapules, des monstres, des pervers dans tous les cas, qui ne méritent aucun effort de compréhension et aucune forme de pitié. Ils sont coupables et doivent être châtiés, tout simplement. La répression est la seule réponse appropriée tant pour faire cesser le trouble qu’ils provoquent que pour défendre nos valeurs civilisatrices. Car l’exemplarité des châtiments exerce une force dissuasive qui protège les personnes, les biens, la paix publique.

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Conséquences et remèdes d’une philosophie frelatée

Des magistrats entendus le 5 mars dernier dans le cadre d’une commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic en France évoquent une « mexicanisation » de la situation. Nous n’en sommes pas encore tout à fait là, le Cartel de Jalisco Nueva Generacion a désormais pour protéger son trafic des équipages de sicaires aussi bien équipées que les meilleurs commandos militaires ou le RAID, avec des fourgons blindés pour le transport de ces troupes. Mais au rythme où la déliquescence avance et où nos politiques refusent de prendre les mesures nécessaires, les barons de la drogue en France pourraient bien d’ici vingt ans avoir les moyens de se payer ce genre de troupes. Les causes de l’explosion du trafic et de la consommation de stupéfiants sont simples, tout comme les solutions à y apporter. Seulement, il faut une révolution idéologique dans ce pays, amenant au pouvoir des dirigeants à l’esprit sain, courageux, déterminés, pour accepter de mettre en œuvre ces solutions, ce qui implique une rupture radicale avec les idéaux humanistes sur lesquels est bâtie la philosophie pénale. Ces idéaux humanistes, on voit où ils mènent. Évidemment, tous les tièdes se verront scandalisés par nos positions en la matière.

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Vivre-ensemble et violence

Le « vivre ensemble » est simplement l’application de deux refus :

1° le refus idiot du comportement naturel des hommes, bien connu puisque constaté de toute éternité : « Qui se ressemble s’assemble ». Refus logique avec la pensée gauchiste dont il émane puisque celle-ci refuse l’ordre naturel, a toujours nié le réel et prétend lui substituer sa propre fabrication militante.

2° le refus de l’adage qui a toujours eu cours dans les relations entre un pays d’accueil et un étranger à ce pays : « A Rome fais comme les romains ». Principe élémentaire de respect et de reconnaissance que l’on doit à l’accueillant. Principe volontairement sabordé par l’ouverture à une immigration de masse à laquelle la gouvernance a tenu ce discours, « Vivez chez nous comme vous vivez dans vos pays », nous y reviendrons ci-après.

Il se caractérise aussi par le fait qu’il est la seule religion dont les adorateurs forcent les non-croyants à pratiquer à leur place.

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Robert Badinter a été un accompagnateur du désastre

Il se vantait d’avoir fait voter l’abolition de la peine de mort contre l’opinion populaire qui lui était favorable aux deux tiers. Ce n’était donc pas un démocrate mais très exactement un républicain en ce sens qu’il se prenait pour un homme dont l’opinion individuelle surpassait en qualité celles cumulées de 20 millions de Français.

Il a fait partie de cette petite élite littéralement oligarchique qui, depuis des décennies, gouverne au nom du peuple mais contre lui en réalité.

Ces gens ne sont pas là pour être les techniciens juridiques, institutionnels et logisticiens des volontés populaires : ils sont là pour appliquer, y compris et surtout contre les volontés populaires, la ligne idéologique qui est la leur et qu’ils se sont fabriquée dans les cénacles d’où précisément le peuple est exclu.

La majorité du peuple souverain ne voulait pas de l’abolition car le peuple, le vieux peuple, le vieux fond anthropologique du peuple savait mieux que quiconque, lui qui doit vivre au milieu des criminels et des barbares, qu’il est utile à sa sécurité que l’on élimine ces criminels.

Robert Badinter et ses amis, qui eux ont passé toute leur vie derrière des murs blindés, dans des voitures blindées garées dans des emplacements sécurisés par des policiers, qui ont été entourés toute leur vie de gardes du corps, n’avaient pas la crainte de croiser la route des assassins en rentrant du travail ou en allant déposer les enfants dans des écoles elles-mêmes livrées au laxisme des profs de gauche.

Mais Robert Badinter et ses amis, voyez-vous, avaient des Idées, de belles idées humanistes et progressistes, ils avaient, là où le peuple a des besoins de sécurité, ils avaient, eux, de grandes idées faites pour les grands discours devant les assemblées. Abolir la peine de mort a été pour eux l’occasion de vivre leur vie pleine de belles idées humanistes, l’occasion pour eux, c’est-à-dire, de montrer au monde à quel point ils étaient vertueux.

Pendant que cette petite élite a pu se gargariser d’être l’avant-garde humaniste du monde, le peuple lui a continué de devoir vivre au milieu des bêtes humaines, des criminels, des pédophiles récidivistes et s’il doit, encore aujourd’hui, supporter cette compagnie et supporter l’idée de pouvoir croiser ces monstres à n’importe quel coin de rue, c’est parce qu’une petite élite a voulu un jour étaler ses belles vertus dans les salons de l’entre-soi bourgeois où on lit, pour se refaire la cerise, Condorcet, Sartre ou Diderot.

Et si le peuple peut, encore aujourd’hui, croiser les monstres partout où il va, c’est parce que les monstres ont été libérés de l’obligation de rendre des comptes lorsqu’ils sont des monstres, et cet écroulement de la sentence, cette disparition progressive de la sanction, trouvent leur origine en grande partie dans l’abolition de la peine de mort qui a, en supprimant la sanction la plus lourde, a emporté avec elle la hiérarchie des sanctions elle-même. La peine de mort donnait une mesure, une échelle dans les sanctions ; cette échelle a été abolie en quelque sorte mécaniquement par la disparition du mètre étalon en la matière qui était la peine capitale.

Robert Badinter, lui avec son abolition et tous ses amis socialistes de l’époque avec leurs propres lubies, a été du nombre des destructeurs des ordres, il a été un accompagnateur du désastre et son passage dans la politique française aura fait plus de mal que de bien, ce que nous savions déjà et ce dont nous avons confirmation en voyant s’aligner devant sa dépouille, depuis ce matin, tout ce que le gratin républicain pourri, corrompu, visqueux et carriériste compte de plus lamentable et de plus hostile aux intérêts vitaux de la France et du peuple français.

Jonathan Sturel

Nous ajouterons pour notre part que ce funeste socialiste membre du « peuple élu » laisse derrière lui des rivières de sang, celui des victimes de quantité de délinquants et criminels dont la neutralisation a été rendue impossible par son action, facteurs majeurs de la destruction de notre système judiciaire. Combien d’ordures lui doivent d’être restées en vie ! A l’heure où la France connaît quasi quoditiennement tant d’agressions et de meurtres (120 attaques au couteau par jour pour ne parler que de ce mode opératoire), une explosion du nombre des homicides, voir les éloges des officiels, et de millions d’abrutis, toutes cervelles au service du Mal, chez qui le vide le dispute à la chiasse dans leurs boîtes crâniennes, est véritablement à vomir. Par une incompréhensible perversion de l’esprit, ces gens, avec leurs arguments contraires au réel, ne voient que la protection du malfaiteur, sans la moindre considération pour les victimes. La pensée gauchiste est indéniablement une maladie mentale, et la République est un enfer pour tout esprit normalement constitué. Nous invitons le lecteur à se reporter sur notre autre article Parlons Justice, Police, et droit pénal.

Robert Badinter, 1928 – 2024

La France et l’Europe face à l’histoire Algérienne

Combien de temps encore faudra-t-il aux idiots pour comprendre et admettre que l’attaque de Crépol (auteurs d’origine d’Afrique du Nord dotés de la nationalité française – Le Dauphiné ; venus pour « planter du blanc » – Valeurs Actuelles) n’est que le prolongement de l’hostilité culturelle, sur fondement civilisationnel et religieux, du monde musulman au sens large à notre encontre ?… Nous recommandons à tous les ignorants du contenu musulman de lire nos articles sur le sujet classés sous la rubrique Islam. Hostilité encore nourrie s’agissant de l’Algérie par près de deux siècles de rancune depuis le débarquement français qui mit au pas cette contrée en 1830. Par intérêt et par utopie, les idéaux maçonniques qui gouvernent la France ont voulu ne rien entendre des leçons de l’Histoire et ont imposé en cinquante ans la présence désormais de dix ou quinze millions de personnes dont la culture n’a jamais abandonné cette hostilité. Le pouvoir républicain avec sa malhonnêteté intrinsèque ne parle que de phénomène sociologique à propos de Crépol et refuse de parler de communautarisme. Le résultat de cette fable impossible « vivre-ensemble » est là aujourd’hui. Mais regardons plus spécifiquement ce qu’il en est de l’Algérie.

Au XVIe siècle, le territoire de ce qu’est aujourd’hui l’Algérie fera l’objet d’une mainmise par les Ottomans. La piraterie barbaresque déjà existante dans la région, axée sur le pillage bien sûr et sur l’enlèvement des Européens pour être réduits en esclavage, se met au service de la puissance turque. Ce sont ces pirates « turcs » qui parviennent à chasser les Espagnols des ports de Bougie et de l’îlot du Penon face à Alger. Ils placent leurs conquêtes sous la suzeraineté de la Porte (l’empire Ottoman) qui les appuie avec l’envoi d’un corps de janissaires. Dès lors, ce sont des chefs turcs aux titres divers (beylerbers, aghas, deys enfin portant le titre de Pacha qui gouvernent, si l’on peut dire) entourés de fonctionnaires turcs, de janissaires, et de pirates.

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Un drogué est un ennemi

Le commerce de la drogue a des incidences géopolitiques importantes sur l’ensemble du monde. Dans les pays du Sud, le contrôle des zones de production par des guérillas favorise le séparatisme contre les pouvoirs centraux et la déstructuration des États. Dans les pays développés, la banalisation croissante de la consommation de stupéfiants, outre les effets qu’elle peut provoquer sur une partie significative des jeunes générations, alimente une criminalité urbaine croissante, notamment dans les « banlieues à problèmes ». Le drogué est un ennemi puisque comme chacun sait en matière commerciale, sans demande l’offre disparaît. Le commerce illicite de la drogue qui est le fait d’organisations criminelles transnationales et de mafias, et qui s’appuie essentiellement sur le fait migratoire touchant les pays occidentaux, doit être considéré comme une véritable guerre portée d’une part contre la solidité sanitaire, morale et intellectuelle des peuples occidentaux, d’autre part contre la cohésion même des États occidentaux. Car si la drogue attaque la personne humaine, elle fragilise les peuples et par voie de conséquence leurs États.

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Focus sur Samuel Todd Francis

Le philosophe et essayiste Suisse Eric Werner, qui s’est exprimé sur l’insécurité en tant qu’outil gouvernemental de contrôle social, avait assurément lu l’historien et journaliste américain Samuel Todd Francis (1947-2005), concepteur du terme anarcho-tyrannie. Terme utilisé par Samuel T. Francis pour faire référence à une situation de dictature armée sans État de droit, ou à une synthèse hégélienne lorsque l’État régule de manière tyrannique ou oppressive la vie des citoyens tout en étant incapable ou refusant d’appliquer la loi fondamentale de protection. Les commentateurs ont invoqué ce terme en référence à des situations dans lesquelles les gouvernements se concentrent sur la confiscation des armes au lieu d’arrêter les pilleurs. De par ses opérations nationales d’abandon d’armes à l’État (la dernière en date en novembre 2022) appelant les Français à déposer leurs armes dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie, on voit que la France et son niveau dramatique d’insécurité s’inscrit parfaitement dans la définition de Samuel T. Francis. Notre auteur introduit le concept d’anarcho-tyrannie dans le vocabulaire politique et le définit de la façon suivante : « On refuse de contrôler les véritables criminels (la face anarchique de la médaille) et on se rabat sur les innocents (sa face tyrannique).

Voici un petit résumé pour ceux qui veulent comprendre pourquoi la police a l’ordre de harceler l’honnête citoyen qui va travailler parce qu’il a un pneu lisse… et de ne pas traiter des zones (les fameux « territoires perdus de la République ») où la malfaisance a la bride sur le cou.

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Parlons Justice, Police, et droit pénal

Comme souvent, les choses sont très simples en réalité dans la vie, contrairement à ce que prétendent ceux qui s’ingénient à les compliquer, pour notre malheur. En matière de lutte contre le crime et de traitement de la délinquance, deux visions fondamentales de la société, deux philosophies diamétralement opposées se font face. Une vision de doux rêveurs qui a cours dans les « social-démocraties » occidentales (exception faite des États-Unis), forgée par les idées de Jean-Jacques Rousseau, de Cesare Beccaria et de Marc Ancel, nous y reviendrons, qui pense qu’il y a toujours du bon dans l’homme, que cela vaut toujours le coup de se battre pour la réinsertion du malfaiteur, quel que soit le temps que cela demandera. Apparemment chez certains cette bonté de l’homme par nature met beaucoup plus de temps à se manifester que chez d’autres. En attendant, cela laisse la porte ouverte à la génération de combien de victimes qui n’avaient rien demandé ? Et une vision qui pense que l’efficacité passe par l’adoption de mesures beaucoup plus dures, pour dissuader et neutraliser le malfaiteur. « Terroriser les terroristes », selon la formule de Charles Pasqua, mais qui dans sa bouche n’était que la poudre aux yeux habituelle du régime, rien n’ayant été fait depuis comme chacun sait pour permettre aux Français de vivre en sécurité. Deux visions, celle de la mansuétude gauchiste, et celle de la sévérité dont nous souhaiterions pour notre part qu’elle soit même impitoyable, d’une froideur implacable pour celui qui choisit sciemment de se ranger du côté de la malfaisance. 

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Pas de droiture, pas de droits !

La petite Lola a été tuée ce 15 octobre à Paris dans les conditions que l’on sait, violée, égorgée, pliée dans une malle abandonnée par plusieurs barbares importés qui n’avaient rien à faire sur le sol français. C’est l’occasion de revenir sur l’anormalité, la folie du droit pénal français et dénoncer ces incessantes conséquences terribles.

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