Cú Chulainn, héros et demi-dieu Irlandais

Héros guerrier et demi-dieu, Cú Chulainn est une figure fascinante de la mythologie irlandaise. On pense qu’il est une incarnation du dieu irlandais Lugh et que sa mère est la mortelle Deichtine, sœur du roi Conchobar mac Nessa.

Il est instruit à la poésie par Amorgen, à l’art de la guerre par Fergus et Skathach selon ce qu’elle avait appris elle-même en Écosse, à la sagesse par Sencha, et à la magie par Cathba et Aifa. Né Sétanta, il a acquis son nom plus connu lorsqu’il était enfant, après avoir tué le féroce chien de garde de Culann en état de légitime défense et proposé de le remplacer jusqu’à ce qu’un nouveau cerbère puisse être élevé, d’où il est devenu le « Chien de Culann ».

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Joyeux Beltane !

Beltane, fête du 1er mai dans le paganisme celte, est à l’opposé de Samhain le 1er novembre sur la roue traditionnelle païenne de l’année… Les deux moments ont en commun le fait que leurs nuits sont celles où le voile entre les mondes est assez fin. A Beltane, il est dit que les fées reviennent de leur refuge d’hiver. A ce moment, la nuit est remplie de magie. Les enfants conçus durant Beltane (et naissant à Imbolc, le 1er février) étaient considérés ayant le pouvoir de voir les fées et être capables d’interagir avec elles. Bonne fête de Beltane à tous les Européens de racine, d’esprit et de coeur.

Le sens païen de nos fêtes

Le présent exposé n’a pas pour but d’expliquer dans tous les détails les diverses fêtes européennes. Les coutumes et traditions varient et ont varié non seulement dans le temps mais également de région à région. Le but est de montrer le sens général européen et païen des fêtes qui jalonnent notre calendrier. Pour beaucoup de gens, ces fêtes sont chrétiennes ou parfois laïques. En réalité, il n’en est rien bien sûr. Les chrétiens, et après eux les laïcs, ont substitué ou essayé de substituer un sens chrétien à des fêtes éminemment liées à notre religiosité européenne qui n’a rien à voir avec la conception du monde et les croyances des peuples du désert.

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Quand les Celtes mesuraient le temps

Le calendrier celtique remonte à des époques extrêmement éloignées. Il était transmis de bouche à oreille. Les Druides furent bien sûr les gardiens attentionnés du calcul traditionnel des jours, des mois, des années et de l’évolution des saisons.

De la façon dont les Celtes subdivisaient l’année et les saisons, il ne nous reste plus que de rares indications, souvent peu objectives, qui nous viennent d’auteurs latins comme César ou Pline. Mais nous disposons aussi de quelques témoignages directs, très intéressants. Beaucoup d’encre a coulé après la découverte de fragments de calendriers gallo-romains en 1807 près du lac d’Antre, dans le Jura français et, en 1897, à Coligny, dans l’Ain. L’étude approfondie de ces restes nous révèle que le calendrier celtique remonte, pour ce qui est de son élaboration, à des époques extrêmement éloignées et, pendant des siècles, il a été transmis de génération en génération, exclusivement sous forme orale. C’est ainsi que le calcul des jours, des mois et des années, la cadence des fêtes au cours de l’année et le cycle des saisons, constituent une partie importante du vaste patrimoine des traditions celtiques, jalousement gardé par les Druides, ces prêtres qui étaient en quelque sorte les dépositaires de la sagesse dans le monde celtique. Les Druides étaient les seuls à connaître les vertus des plantes, à utiliser l’alphabet, à maîtriser les forces de la nature et à prévoir le cours d’événements et phénomènes naturels.

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L’épopée Viking

Tout homme a dans le coeur un guerrier qui someille. Chacun porte au fond de lui des buts de guerre qui enchantent ses rêves.

Les Vikings furent des navigateurs scandinaves originaires de Norvège, de Suède et du Danemark. Leurs raids et colonies eurent un impact significatif sur différentes cultures en Europe. Leur influence s’étendit jusqu’aux régions méditerranéennes autour de l’an 790 à l’an 1100. Le terme Viking s’applique uniquement à ceux qui naviguaient afin de piller des territoires étrangers. Seuls les auteurs anglais employaient cette désignation, elle n’était utilisée dans aucune autre culture. La plupart des Scandinaves n’étaient pas des Vikings. Ceux qui commerçaient avec d’autres peuples étaient connus sous le nom de Nordmen, Northmen (hommes du Nord) ou d’autres termes désignant leurs origines.

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Ostara et la symbolique de l’Oeuf

La tradition d’offrir des œufs décorés est bien antérieure au christianisme. Le symbole de l’œuf est quelque chose que l’on retrouve dans toutes les civilisations. La naissance du monde à partir d’un œuf est une idée commune aux Celtes, aux Grecs, aux Égyptiens, aux Phéniciens, aux Cananéens, aux Tibétains, aux Hindous, aux Vietnamiens, aux Chinois, aux Japonais, aux populations sibériennes et indonésiennes, à bien d’autres encore… Le processus de manifestation revêt toutefois plusieurs aspects ; l’œuf de serpent celtique, figuré par l’oursin fossile, l’œuf craché par le Kneph égyptien, voire par le dragon chinois, représentent la production de la manifestation par le Verbe. Quelles que soient les traditions, l’œuf revient à un moment de la création.

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Elfes et nains dans la mythologie scandinave

Dans la mythologie scandinave, elfes et nains sont des divinités mineures. Les elfes (álfar) et les nains (dvergar) ont pour point commun leur talent pour la création d’objets précieux, leur habileté, leur agilité et leur ambiguïté morale. Les nains apparaissent dans plusieurs histoires majeures, comme celle de la forge du marteau de Thor ou du trésor du dragon Fafnir. Les elfes, quant à eux, accompagnent les dieux dans la poésie mais ne sont pas vraiment les héros d’histoires individuelles, à l’exception de Völund le forgeron.

Sous l’influence du folklore et de la culture populaire, nous avons tendance à attribuer aux elfes, aux nains ainsi qu’à de nombreuses autres créatures surnaturelles certaines caractéristiques qui les rendent très facilement identifiables. Cependant, pour les hommes du Nord païens, les frontières entre ces créatures devaient être beaucoup plus floues qu’elles ne le sont pour nous. N’oublions pas non plus qu’outre les elfes et les nains, l’espace imaginaire scandinave était également peuplé de landsvættir, des esprits de la terre qui pouvaient à la fois bénir et maudire les voyageurs ; de valkyries, qui assistaient Odin dans le choix des guerriers dignes de son palais ; de disir, des sortes d’esprits gardiens ; de trolls, un terme utilisé pour décrire les esprits maléfiques ou les habitants magiques des montagnes ; et même de revenants, les draugar.

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Parmi la multiplicité des chemins païens, la parole d’un Odiniste

Notre foi, plus que tout, est un hommage à la vie ; avec toutes ses joies et ses peines, ses complexités et ses nécessités, l’Odiniste affronte la vie de front, le courage au cœur et le sourire aux lèvres. Nietzsche a ainsi appelé cette religion « le grand Oui à la vie », et les hommes et les femmes qui la choisissent adhèrent de tout cœur à cette philosophie.

Nos dieux et déesses représentent les nombreux aspects de la vie dans notre domaine d’existence, de la maternité au travail, de la guerre à la paix et à la compassion, de l’amour à la justice. Leur leçon pour nous est de vivre notre vie aussi pleinement que possible, tout en conservant un code d’honneur honnête et direct. Nous n’avons pas à peiner sur des passages de livres pour nous guider dans chaque action que nous entreprenons, car les vertus que nous suivons sont déjà gravées dans la pierre de nos cœurs. Elles font partie de notre ADN même et nos ancêtres nous l’ont transmis depuis les temps les plus reculés.

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