La Russie prisonnière du 9 mai

La Russie du XXe siècle a été égarée dans le bolchevisme et le communisme par des activistes et révolutionnaires juifs que le système tsariste trop bienveillant n’a pas su neutraliser. Le nouveau pouvoir rouge s’est ensuite naturellement allié au système de même racine hébraïque dirigeant les pays occidentaux, contre l’Allemagne du IIIe Reich. Cela a coûté à la Russie 20 millions de morts au cours du second conflit mondial. 

La Russie de Vladimir Poutine n’est plus l’URSS du XXe siècle. Elle a rompu avec ses anciens alliés de circonstance et constitue l’un des grands pôles de résistance à la dégénérescence occidentale issue de la pensée « progressiste » maçonnique. Qu’elle soit amplement remerciée pour cela. Il est impossible d’être partisan de cet Occident dégénéré. Des deux camps en présence, il faut préférer le moins mondialiste. Mais, par ces 20 millions de morts, la Russie actuelle demeure enferrée dans une opposition mémorielle à l’Allemagne qui à l’époque combattait pourtant ceux auxquels elle s’oppose aujourd’hui, cet Occident devenu dégénéré parce qu’il n’a pas changé d’idéaux depuis 1945. Ironie de l’histoire.

La Russie ne peut pas effacer ces 20 millions de morts de ses commémorations, c’est compréhensible, les pertes furent énormes et le souvenir dans les familles beaucoup plus vivace qu’en France aujourd’hui où la France traditionnelle s’éteint et où une fraction énorme de la population constituée par la submersion migratoire extra-européenne n’a aucune attache avec le second conflit mondial. Mais au lieu d’évoquer ses morts en restant dans le contexte d’opposition à l’Allemagne, la Russie pourrait le faire pour dénoncer le système bolchevique qui l’a amenée à une telle saignée. Elle ne le fait pas. Elle perpétue comme valide la parenthèse stalinienne qui l’a menée à cette hécatombe. C’est bien dommage. 20 millions de portraits brandis dénonçant cet égarement bolchevique, clamant que la Russie a été violée à l’époque et pointant les vrais responsables obéissant à la Loi du Sinaï, ça aurait du poids contre le système mondialiste actuel qu’elle combat pour la survie de la civilisation.

Dragi MAJSTOROVIC


(AP Photo/Alexander Zemlianichenko)

Les femmes russes, de vraies femmes, pas des mutants à la française déguisés en Dalida

Êtes-vous révisionniste ?

Initialement, ce mot a défini, en bien des pays, la position de ceux qui voulaient la révision de traités qu’ils considéraient mauvais pour leurs pays. A ce titre, tout opposant actuel à l’inféodation de la France aux divers traités sous lesquels la gouvernance a placé le pays, notamment dans le carcan de l’Union européenne, est un révisionniste. Le mot a désigné ensuite la remise en cause de la présentation de certains aspects de la Deuxième Guerre mondiale.

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Regard sur l’Occident

L’Occident est universaliste. Rien de plus normal, puisqu’il a lui-même subi l’imposition d’une religion sémite à prétention universaliste, et qu’il est sous la domination de la pensée maçonnique elle-même religion politique à prétention hégémonique universaliste. Depuis le XVe siècle il a donc été animé par la propagation de ces « valeurs » sur toute la surface du globe : celles du judéo-christianisme tout d’abord, avec ses missionnaires ; et puis les libertés, la « démocratie », les droits de l’homme (qui sont du judéo-christianisme laïcisé) véhiculés par les États, les organisations internationales et les ONG. Il a exporté jadis ses valeurs par la force, les Britanniques par exemple imposent à la Chine de s’ouvrir au commerce de l’opium qu’ils font venir d’Afghanistan. Maintenant, l’Occident emploi surtout le pouvoir de séduction de son mode de vie. Toutefois, depuis une quarantaine d’années la guerre comme mode de propagation des valeurs occidentales récupère du terrain par le biais du « droit d’ingérence » fondé sur l’idéologie des Droits de l’homme. Bien souvent, cela ajoute la guerre à la guerre. Et sert de prétexte, c’est bien connu, à certains États occidentaux pour conduire des actions militaires dont le ressort profond est un désir de mainmise sur une région constituant un enjeu stratégique important pour ses matières premières ou comme voie de passage incontournable, par exemple.

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Réflexions sur le discours sur l’Allemagne

Un esprit curieux exerçant une réflexion critique avec finesse sur ce qui est dit de l’Allemagne du IIIe Reich doit dépasser le discours manichéen, souvent mensonger, manipulateur, dispensé par les vainqueurs de 1945. Et confronter ce discours qui, sur divers points paraît incohérent, contradictoire, à des réalités historiques par ailleurs parfaitement connues. Voyons quelques exemples portés à notre regard par le hasard des lectures.

On entend mentionner qu’à la lecture de Mein Kampf apparaissent deux idées fondamentales. La première, c’est la mystique de la « race nordique » et la légitimité qu’il y a à tout faire pour la ressusciter et lui donner sa place dominatrice dans le monde, assurer rapidement l’espace vital dont le peuple allemand « régénéré » a besoin. La seconde est celle de la nécessaire élimination de la perversion et de la corruption du peuple juif, qui constitue l’ennemi le plus dangereux, plus dangereux que le monde slave dont la destinée ne peut être que la soumission et l’esclavage. Quelle est la réalité et quelle est la part de manipulation dans ces affirmations à l’emporte-pièce, dans cette pensée prémâchée, « clé en main » dispensée à l’opinion ignorante ou insuffisamment attentive ? Décortiquons le propos. 

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La Dictature, c’est mal

C’est la conviction installée dans les têtes par les vainqueurs de 1945, sans qu’ils se privent pour autant de la pratiquer eux-mêmes sous un couvert fallacieux, mais de moins en moins trompeur, de « démocratie », suivez mon regard du côté notamment du pouvoir français et bruxellois qui se révèlent d’une grande violence directive dans l’application de leur politique et l’interdiction faite aux peuples de décider des grandes questions qui les concernent. Nous dirons pour notre part que la dictature, ça peut être très bien, si c’est au service de la bonne cause. Interdire sans complexe la possibilité d’expression des partis et des idées qui nous ont mis dans la merde où l’on se trouve, ne nous paraît pas quelque chose de scandaleux, mais au contraire d’éminemment nécessaire puisque leur projet de société est néfaste au dernier degré. Pour être réellement précis sur la notion de dictature, nous invitons d’ailleurs le lecteur à lire notre article intitulé Cette tyrannie cessera, qui évoque la distinction entre dictature et totalitarisme.

Mais revenons pour la commenter sur la présentation admise par le narratif de ceux qui se présentent comme le camp du Bien, à propos de la « dictature ». Pour tout libéral, socialiste, communiste, gauchiste qui se respecte, elle est l’incarnation institutionnelle de la « Bête immonde fasciste et réactionnaire ». Les « dictatures » ont fourni, des décennies durant, une inépuisable mine d’articles aux Monde, L’Obs, L’Express, L’Humanité, Libération… sans parler des innombrables manifestations publiques qui les prirent pour cible. La dénonciation des « dictatures » fut le fonds de commerce d’Amensty International, dirigé par l’Irlandais Sean Mac Bride, « Prix Lénine de la paix 1977 » (ça vous situe le bonhomme). 

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Le communisme et le monde ouvrier

La mystique est encore tenace, du lien entre le communisme et la classe ouvrière. En réalité, Marx et Lénine se méfiaient beaucoup du monde ouvrier. D’abord parce que selon leurs analyses « la bourgeoisie est la grande classe révolutionnaire de l’histoire » (lire le Manifeste du parti communiste) et qu’il ne faut pas brûler les étapes. Cette bourgeoisie va sécréter dialectiquement le prolétariat. Mais seul, ce dernier n’a pas tout de suite de conscience révolutionnaire. Lénine le répète après Marx : « La conscience socialiste ou révolutionnaire ne pouvait venir que de la classe bourgeoise, des intellectuels, des fondateurs du socialisme scientifique ; Marx et Engels étaient des intellectuels bourgeois » (Lénine Œuvres complètes, Tome IV, p.437). En fait, il n’y eut jamais qu’une faible minorité d’ouvriers à s’engager dans l’action communiste (à ne pas confondre avec l’engagement syndical).

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Quand les Celtes mesuraient le temps

Le calendrier celtique remonte à des époques extrêmement éloignées. Il était transmis de bouche à oreille. Les Druides furent bien sûr les gardiens attentionnés du calcul traditionnel des jours, des mois, des années et de l’évolution des saisons.

De la façon dont les Celtes subdivisaient l’année et les saisons, il ne nous reste plus que de rares indications, souvent peu objectives, qui nous viennent d’auteurs latins comme César ou Pline. Mais nous disposons aussi de quelques témoignages directs, très intéressants. Beaucoup d’encre a coulé après la découverte de fragments de calendriers gallo-romains en 1807 près du lac d’Antre, dans le Jura français et, en 1897, à Coligny, dans l’Ain. L’étude approfondie de ces restes nous révèle que le calendrier celtique remonte, pour ce qui est de son élaboration, à des époques extrêmement éloignées et, pendant des siècles, il a été transmis de génération en génération, exclusivement sous forme orale. C’est ainsi que le calcul des jours, des mois et des années, la cadence des fêtes au cours de l’année et le cycle des saisons, constituent une partie importante du vaste patrimoine des traditions celtiques, jalousement gardé par les Druides, ces prêtres qui étaient en quelque sorte les dépositaires de la sagesse dans le monde celtique. Les Druides étaient les seuls à connaître les vertus des plantes, à utiliser l’alphabet, à maîtriser les forces de la nature et à prévoir le cours d’événements et phénomènes naturels.

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L’épopée Viking

Tout homme a dans le coeur un guerrier qui someille. Chacun porte au fond de lui des buts de guerre qui enchantent ses rêves.

Les Vikings furent des navigateurs scandinaves originaires de Norvège, de Suède et du Danemark. Leurs raids et colonies eurent un impact significatif sur différentes cultures en Europe. Leur influence s’étendit jusqu’aux régions méditerranéennes autour de l’an 790 à l’an 1100. Le terme Viking s’applique uniquement à ceux qui naviguaient afin de piller des territoires étrangers. Seuls les auteurs anglais employaient cette désignation, elle n’était utilisée dans aucune autre culture. La plupart des Scandinaves n’étaient pas des Vikings. Ceux qui commerçaient avec d’autres peuples étaient connus sous le nom de Nordmen, Northmen (hommes du Nord) ou d’autres termes désignant leurs origines.

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Une Allemagne raisonnable et non belliciste

Le public a une image fausse de l’empereur Guillaume II. A cela plusieurs raisons. D’abord parce qu’il y a dans les mensonges historiques une catégorie qui a la vie extrêmement dure, les mensonges de guerre. On a commencé (on n’y est pas encore arrivé entièrement) à se débarrasser des mensonges de la guerre de 1914-1918. Des études ont été faites sur les lettres des soldats, et elles donnent comme témoignage oculaire des choses que l’on sait avoir été inventées de toutes pièces par les services de propagandes des états-majors ennemis de l’Allemagne. Les gens voient ce qu’on leur a dit de voir. Dans ce cadre, l’image de Guillaume II qui a été fabriquée par une bande de gens dont les descendants et héritiers idéologiques sont toujours au pouvoir, c’est-à-dire Raymond Poincaré et autres francs-maçons, est toujours restée telle quelle.

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C’est quoi la France ?

« La France, c’est le pays des droits de l’homme ». C’est à cette définition limitée que se réfèrent nombre de cervelles tout autant limitées. En réalité, ce qui définit la France, c’est à la fois un territoire, un peuple, une histoire, une culture, une langue, le christianisme sous laquelle elle a vécu pendant des siècles et aujourd’hui partiellement encore.

De la France, environ jusqu’aux débuts de la Ve République, les enfants qui sortaient de l’école primaire avaient sans doute une vision certes simpliste, qui était faite de clichés souvent gravement injustes et déformants, mais du moins ils avaient à peu près en tête les contours de l’Hexagone et la connaissance d’un Outre-Mer. Ils avaient la révélation d’une continuité historique, d’une communauté de destin séculaire, naissant avec Vercingétorix, se précisant avec Clovis et Charlemagne, s’affirmant avec Jeanne d’Arc, atteignant des sommets de civilisation et de gloire avec Louis XIV et Napoléon, de sacrifice avec les poilus de Verdun, d’humiliation avec la défaite de 1940.

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