Rouge, mais pas trop

Au rang des tromperies dans lesquelles on fait vivre les Français, figure celle de la nature « anticapitaliste » du journal communiste L’Humanité. Les éléments qui démasquent cette imposture sont les suivants.

L’Humanité est depuis le congrès de Tours en 1920 l’organe officiel du Parti communiste français. Les socialistes en perdirent alors le contrôle comme ils perdaient celui de leur parti avant de se réorganiser ultérieurement.

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Les convictions valent-elles un paquet de lessive ?

Le monde est dangereux pour notre argent, et nous nous défendons en conséquence ; mais il est encore plus redoutable pour notre jugement, et, là, la vigilance de la plupart des gens est beaucoup plus relâchée. Le commerce des idées serait-il moins lourd d’enjeux que celui des choses ? Nos opinions compteraient-elles moins que nos dépenses ? A voir les comportements, on serait tenté de le penser. Ainsi, le client poursuit de sa hargne le vendeur qui l’a trompé sur la marchandise, cependant que le citoyen pardonne aisément aux leaders politiques, hommes de médias qui lui ont fait prendre des vessies pour des lanternes.

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De l’escroquerie psychanalytique

Quoi de mieux, pour dénoncer ce charlatanisme, que l’évocation de deux de ses plus éminents représentants, Sigmund Freud et Jacques Lacan.

Sigmund Freud est sans doute l’une des figures les plus surfaites de toute l’histoire de la médecine. Ce que l’on a appris depuis le début des années 1970 dans les archives secrètes du mouvement psychanalytique, qui restent en partie interdites jusqu’au XXIIe siècle (on se demande bien pourquoi !), ce qu’ont rajouté les enquêtes des historiens, les témoignages des survivants, et les progrès rapides de l’épistémologie et des connaissances de la psychologie – lesquelles ont changé l’état d’esprit des chercheurs à l’égard de l’invention du juif Viennois et leur a fait reconnaître ses incohérences et ses manipulations – , tout cela fait que ce personnage naguère placé au pinacle aujourd’hui disparaît de la scène internationale avec ses produits intellectuels et ses dérivés, dans la déconsidération des savants et la condamnation morale des milieux informés.

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La Dictature, c’est mal

C’est la conviction installée dans les têtes par les vainqueurs de 1945, sans qu’ils se privent pour autant de la pratiquer eux-mêmes sous un couvert fallacieux, mais de moins en moins trompeur, de « démocratie », suivez mon regard du côté notamment du pouvoir français et bruxellois qui se révèlent d’une grande violence directive dans l’application de leur politique et l’interdiction faite aux peuples de décider des grandes questions qui les concernent. Nous dirons pour notre part que la dictature, ça peut être très bien, si c’est au service de la bonne cause. Interdire sans complexe la possibilité d’expression des partis et des idées qui nous ont mis dans la merde où l’on se trouve, ne nous paraît pas quelque chose de scandaleux, mais au contraire d’éminemment nécessaire puisque leur projet de société est néfaste au dernier degré. Pour être réellement précis sur la notion de dictature, nous invitons d’ailleurs le lecteur à lire notre article intitulé Cette tyrannie cessera, qui évoque la distinction entre dictature et totalitarisme.

Mais revenons pour la commenter sur la présentation admise par le narratif de ceux qui se présentent comme le camp du Bien, à propos de la « dictature ». Pour tout libéral, socialiste, communiste, gauchiste qui se respecte, elle est l’incarnation institutionnelle de la « Bête immonde fasciste et réactionnaire ». Les « dictatures » ont fourni, des décennies durant, une inépuisable mine d’articles aux Monde, L’Obs, L’Express, L’Humanité, Libération… sans parler des innombrables manifestations publiques qui les prirent pour cible. La dénonciation des « dictatures » fut le fonds de commerce d’Amensty International, dirigé par l’Irlandais Sean Mac Bride, « Prix Lénine de la paix 1977 » (ça vous situe le bonhomme). 

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Une Allemagne raisonnable et non belliciste

Le public a une image fausse de l’empereur Guillaume II. A cela plusieurs raisons. D’abord parce qu’il y a dans les mensonges historiques une catégorie qui a la vie extrêmement dure, les mensonges de guerre. On a commencé (on n’y est pas encore arrivé entièrement) à se débarrasser des mensonges de la guerre de 1914-1918. Des études ont été faites sur les lettres des soldats, et elles donnent comme témoignage oculaire des choses que l’on sait avoir été inventées de toutes pièces par les services de propagandes des états-majors ennemis de l’Allemagne. Les gens voient ce qu’on leur a dit de voir. Dans ce cadre, l’image de Guillaume II qui a été fabriquée par une bande de gens dont les descendants et héritiers idéologiques sont toujours au pouvoir, c’est-à-dire Raymond Poincaré et autres francs-maçons, est toujours restée telle quelle.

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Les mots modèlent l’opinion

Le terme « mieux-être » est apparu alentour immédiat de 1789. Et instantanément, surgit l’évidence, le rapprochement avec un autre de ces mots composés, actuel celui-ci, obligatoirement glissé dans toute la communication politique de ses promoteurs héritiers et continuateurs des révolutionnaires, tel un mantra, une formule magique que l’inlassable répétition finira forcément par rendre réelle, ce terme actuel auquel il est impossible d’échapper dans le discours politico-médiatique, c’est évidemment « vivre-ensemble ». Vous voyez à votre tour la similitude de pensée. Même démarche dans la construction sémantique. 

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Démystification

Démystification des mots de Gabriel Attal, ici en italiques, dans sa déclaration à l’Assemblée nationale le 12 mars 2024.

 « …Il y a un peu plus de deux ans, dans une offensive cynique, brutale et destructrice, la Russie a attaqué l’Ukraine. Seule responsable du conflit, la Russie a attaqué froidement… »

L’Ukraine manipulée par l’activisme et l’ingérence du bloc atlantiste depuis les troubles de la « place Maïdan », bombardait et attaquait depuis dix ans ses populations de l’Est de son territoire, populations limitrophes de la Russie et russophiles, qui demandaient le secours et le rattachement à la Russie en vertu du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » ce droit que les Occidentaux déballent si facilement et qui vaudrait dans d’autres cas, précisément pour l’Ukraine se séparant de l’ex-bloc soviétique, mais pas pour une partie des Ukrainiens voulant rester avec les Russes, ou encore les conflits des Balkans par exemple avec la Bosnie musulmane séparée de la Fédération yougoslave, peuplée partiellement de Serbes (la Republika Srpska) à qui l’on a refusé un séparatisme identique pour que leur territoire reste lié à la Serbie. Un deux poids deux mesures insupportable. L’affaire ukrainienne est la redite malhonnête et partiale des manigances des gouvernements Occidentaux contre le monde slave. Le cauchemar recommence.

« …une nation libre et démocratique qui ne la menaçait pas… »

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Le mensonge en méthode de gouvernement

La démocratie et née le jour où le premier démagogue a rencontré le premier crédule. La démagogie et le clientélisme sont les ressorts fondamentaux du système démocratique. Selon Varron (Marcus Terentius Varro, 116-27 av. J.C), il est besoin que le peuple ignore beaucoup de choses vraies et en croie beaucoup de fausses. Le principe démocratique est vicié dès ses origines. Il consiste en une petite élite qui fait ce qu’elle veut d’un peuple à qui l’on donnera par la suite une illusion de participation avec la représentation parlementaire (voir notre article Sommes-nous en démocratie ?). Et dans ce cadre, la manipulation, c’est la maladie des démocraties. C’est l’arme du pouvoir pour convaincre des citoyens sans user de contrainte. Ce mal insidieux qui se glisse dans les institutions démocratiques vise précisément à mettre le citoyen hors circuit, à lui conférer une apparence de responsabilité alors que tout se décide en dehors de lui. C’est la République des illusions, celle qui, aujourd’hui, se trouve condamnée par un nombre croissant de Français.

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De la trahison permanente de la parole

Le spectacle du mensonge des Macronistes nous mène jusqu’à l’écœurement total. Et pour tout esprit honnête, savoir que l’on vit sous l’empire de gens dont on ne peut avoir aucune confiance se révèle usant, douloureux. Démonstration (les extraits vidéos sont trouvables sans difficulté en ligne) :

Emmanuel Macron, 2017 : « Je pense qu’il y a eu beaucoup de complaisance durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, en particulier François Fillon a été attaqué sur ce point à juste titre. Je mettrai fin moi, aux accords qui favorisent, en France, le Qatar.

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L’information par elle-même est une denrée frelatée

Dans une incroyable surenchère de malhonnêteté, le système politico-médiatique tente donc de discréditer toute information ou propos vrai mais heurtant le « narratif officiel », en qualifiant ceux-ci de fausse nouvelle, par la désormais célèbre mécanique de la « fake news ». Ceux qui mentent, manipulent et désinforment à longueur de temps s’auto-érigent en « fact checkers », juges dispensateurs de la « Vérité ». Là où il y a de la gêne il n’y a pas de plaisir. C’est Orwellien, « Le mensonge c’est la vérité ! ». Aussi est-il nécessaire de rappeler ce qui suit :

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