Nous sommes Européens

L’Allemagne d’avant 1945 était soucieuse du devenir de l’Europe. C’était même un point fondamental de son action. Évidemment, l’idée de l’Europe que se faisait l’Allemagne n’était pas celle des financiers anglo-américains cosmopolites, ni celle des bolcheviques internationalistes, dont l’intérêt commun était d’empêcher en priorité cette Europe des nations de demeurer, fidèle à son identité, et qui trouvèrent à s’allier pour cela. La propagande des vainqueurs a fait disparaître ce souci de l’Allemagne du IIIe Reich pour l’Europe, pour son identité, en lui substituant l’idée que l’Europe ne pouvait être que celle de leur « Union européenne », dont soit dit en passant on sait très exactement de façon ferme et définitive depuis le 19 septembre 2000, qu’elle est un projet américain. Cette date, c’est celle de la parution dans le Daily Telegraph, d’un article signé de Ambrose Evans Pritchard, qui est allé éplucher les documents confidentiel-défense sur les années 1950-1960 déclassifiés et rendus publics par l’administration américaine, d’où il ressortait de façon avérée que le mouvement européen était financé par la CIA, et que des personnages clés de cette construction, tels que Paul-Henri Spaak ou Robert Schumann, étaient des agents financés par la CIA. Et comme le savent les esprits lucides, l’intérêt des USA n’est pas d’avoir en l’Europe un contre-pouvoir venant les contrarier, mais une zone soumise et sous influence.

Henri Fenet fut Capitaine SS-Haupsturmführer et porteur du ruban de Chevalier de la Croix de fer, commandant le bataillon d’attaque de la 33ème Division des Waffen-Grenadier de la “Division Charlemagne” à Berlin entre le 23 Mars 1945 et le 2 Mai 1945. Sur 300 combattants de cette unité sortant des combats meurtriers de Poméranie, derniers défenseurs de Berlin, une trentaine a survécu à cette apocalypse. Il a rejoint le Walhalla le 14 septembre 2002. Quatre ans avant sa mort, il prononçait en langue allemande une allocution. En ces temps où nous assistons à la destruction de l’identité en France et en Europe, nous reproduisons cette allocution :

Chères Mesdames,

Chers Invités et Amis,

Mes chers Camarades,

En tant que représentant de mes camarades français je désire tout d’abord vous transmettre leur salut fraternel.

Il y a 2 semaines lors de la rencontre annuelle avec nos camarades des Divisions “Horst Wessel” et “Das Reich” nous avons déjà fêté notre vieille camaraderie de combat.

Le Français que je suis se doit aujourd’hui de rappeler à votre souvenir le sacrifice des soldats allemands tombés en Été 1944 sur la presqu’ile du Cotentin.

Nous ne devons pas oublier la fleur de cette jeunesse, en particulier les soldats des divisions L.A.H. et H.J en Normandie, dont le sol français est gorgé de leur sang, et qui sont tombés pour la défense du continent européen.

Est-ce que ce sacrifice a été pour rien ?

Mes camarades, pourquoi et contre qui avons-nous combattu ?

Nous avons combattu pour l’Europe, pour une communauté européenne et contre le bolchevisme.

Après un demi-siècle, l’histoire vient justifier notre choix. L’empire russe, qui fit trembler le monde entier pendant plus de cinquante ans, est tombé sans intervention étrangère sous le poids de sa faiblesse et de ses erreurs. En comparaison je rappelle qu’il a fallu mobiliser la planète entière pour venir à bout de la puissance allemande.

Nous avons aussi combattu pour une Europe unie et communautaire et depuis plusieurs années les peuples européens attendent la naissance de cette Europe unie en espérant que cela ne soit pas une fausse couche.

Nous avons jadis tracé le chemin de l’indépendance, pour notre auto-détermination, qu’empruntent maintenant les Européens. Au lieu de gratitude nous n’avons récolté que la persécution. Mais nous n’avons pas de mauvaise conscience. Si la question nous était posée de savoir si nous ne regrettons pas la voie que nous avons suivi, il nous suffirait de répondre : “Churchill a regretté, pourquoi devrions-nous, nous aussi regretter ?”.

En effet dans ses Mémoires, Churchill a avoué : “ Le jour de la victoire (Victory Day) j’ai reçu de nombreux messages de félicitations, télégrammes, lettres, appels téléphoniques. Mon cœur était pourtant empli de noirs pressentiments puisque cette victoire dévoilait un danger encore plus grand pour ceux qui avaient désiré l’éviter”.

Ces paroles sont un aveu.

Les vainqueurs alliées se sont comportés comme cet ivrogne qui lorsqu’il pleut saute dans l’eau pour ne pas être trempé.

50 Millions de victimes dans le monde entier pour remplacer Hitler par Staline et pour établir un empire communiste sur la moitié du monde ! Quelle bêtise !

En ce qui concerne les persécutions et la haine qui ont été notre lot dans l’après-guerre, Churchill a également prononcé devant le parlement britannique le 28 Octobre 1948 des mots sans ambiguïté : “ Pour ce qui est des ressentiments qui nous viennent du passé, à quelques exceptions près, il nous faut passer l’éponge, aussi difficile que ce soit. Nous devons tirer les conséquences pour l’avenir et penser à notre survie.”

Le même Churchill avait déjà en 1942 écrit à son ministre des affaires étrangères Anthony Eden : « Cela serait une catastrophe incroyable si la barbarie russe envahissait l’Europe » et quand on demanda au Capitaine Liddle Hart, l’ancien conseiller militaire britannique : “ Comment pourrions-nous à l’avenir empêcher l’Union Soviétique de régner sur toute l’Europe ? Ce dernier répondit : “ Le seul pays qui est en mesure de nous protéger contre la menace russe est justement celui que nous voulons détruire”.

Pour en finir avec les citations de Churchill, je désire encore rappeler son aveu explicite : “Nous avons abattu le mauvais cochon !”

Je le dis encore une fois : les aveux de Churchill nous permettent d’avoir une conscience sereine.

1945 correspond à la plus grande victoire mondiale qui fut. Après la guerre totale, la victoire totale, la puissance totale sur le monde. Les vainqueurs disposaient en même temps, moralement et politiquement des valeurs et des principes, les meilleurs à leur sens pour ériger un nouveau monde, Roosevelt voulait avec Staline un monde où régneraient la paix et la justice. C’était la plus grosse erreur dans toute l’histoire politique. Et cette prétendue grande victoire ne fut qu’une fausse victoire. Ceci a été confirmé par le célèbre historien militaire anglais, le Général Fuller qui affirme : “La guerre a été gagnée sur les champs de batailles et perdue sur les tables des négociations”.

On subit encore les résultats de cette fausse victoire avec le monopole du monde communiste sur la moitié de la planète et les guerres civiles et coloniales avec des millions et des millions de sacrifiés.

Juste après la fin de la guerre Eisenhower s’exprima : “ Si durant le temps qu’il me reste à vivre un seul soldat américain tombe encore au combat, alors je serai un Général vaincu”. Et c’est ce qu’il est advenu. De nombreux soldats sont encore tombés.

Lorsque je n’étais encore qu’un gamin, j’ai appris que les chemins de l’enfer étaient pavés de bonnes intentions. C’est sous cet éclairage qu’il convient de regarder les « valeurs » que nous ont apportées les Alliés : la drogue, le sida, le chômage, la baisse de la fécondité en Occident, la surpopulation en Asie et en Afrique avec, comme conséquence, une transhumance géante de ces populations vers l’Europe. Il y a déjà 35 ans Karl Gustav Jung avait prédit : ” Le plus grand danger à l’heure actuelle n’est pas la bombe atomique mais la surpopulation”. Chers Camarades, je vous laisse le soin de conclure vous-mêmes sur ce sujet.

Je désire parler d’autres dangers, et non des moindres, à savoir le déclin des qualités humaines et la perte de notre identité.

Le prix Nobel français Alexis Carrel écrivait déjà avant la guerre : “ Le plus important n’est pas la vie, mais la qualité de la vie”.

La sagesse vieille comme le monde nous a appris qu’un esprit sain vit toujours dans un corps sain. Dans notre civilisation, la santé des esprits et des corps est depuis des années malade et menacée.

Comme déjà annoncé, le déclin des qualités humaines, le laisser-faire et la destruction des réseaux sociaux, en particulier la famille, le changement des valeurs premières sont des symptômes des maladies dont souffrent les pays de l’Occident. Il faut que nous soyons clairs à ce sujet, et sachions que dans les siècles prochains ces maladies seront mortelles. Il manque dans les livres de médecine un chapitre “Pathologie de l’identité”.

Encore quelques exemples : Voici une dizaine d’années, plusieurs officiers français de la marine marchande faisant escale à Alexandrie en Égypte. Dans un restaurant des jeunes Égyptiens étaient assis à une table voisine et après quelques minutes une discussion amicale s’était engagée au cours de laquelle un des Égyptiens prévint : “ Vous, les Européens, vous êtes des peuples en déclin…. Vous devez laisser la place maintenant à des peuples jeunes, montants et dynamiques“.

Un deuxième exemple : l’ancien dictateur algérien Boumediene déclara il y a quelques années : “ Nous allons conquérir la France, pas avec des armes mais par le ventre de nos femmes”.

Emmanuel Kant avait déjà tout compris lorsqu’il écrivit : “ Nous pouvons avec une grande probabilité être sûrs que le mélange des ethnies, qui mène tout doucement au nivellement des caractères, sans qu’il soit question de considération philanthropique, sera vraiment nuisible pour l’humanité”.

Une dernière question. Que deviendrait l’Europe sans européens ?

De la même manière que les anciens Grecs et les anciens Romains ont disparus, ainsi l’identité européenne est en danger. Celui qui perd son identité n’est plus en mesure de défendre son territoire ni sa sécurité.

Après la guerre les Allemands, en particulier les jeunes ont été obligés de haïr leur identité. Ainsi se développa cette haine, ce complexe de culpabilité suivant une technique qui fut utilisée au moyen âge contre les juifs. Le résultat vous le connaissez tous.

Pour terminer encore un exemple : Déjà il y a 30 ans une jeune fille allemande qui était “au pair” chez-nous souhaitait coucher avec un coloré pour racheter ces remords allemands et cette mauvaise conscience.

Depuis de nombreuses années un complexe de culpabilité européen se développe vis à vis des peuples du tiers-monde et avec des résultats identiques. La mort des esprits des peuples est le meilleur moyen pour les obliger à retourner à la servitude ou l’esclavage.

Nous sommes témoins aujourd’hui d’une criminelle entreprise géante de l’histoire mondiale.

C’est ainsi que les sociétés humaines deviendront sous développées. Partout on essayera de supplanter la qualité par la quantité et les anciens peuples seront remplacés par des masses ruminantes et indifférenciables.

L’Europe a toujours eu ses parasites, qu’ils soient riches ou pauvres. De plus l’immigration galopante des peuples a renforcé ce problème. Voilà le parasitisme qui est devenu un nouveau fléau en Europe. Déjà, au XIXe siècle Marx et Engels prêchaient : “Prolétaires de tous les pays unissez-vous pour traire la vache européenne”.

Comme hier, nous sommes porteurs d’une nouvelle pensée européenne et d’espérances pour une véritable qualité humaine. On a déjà fait beaucoup pour l’environnement mais trop peu pour améliorer la qualité des hommes et guérir les maladies de l’Europe. Nous ne devons pas nous résigner. Malgré toutes les mises en garde pessimistes la réunification de l’Allemagne a eu lieu. Seule cette Europe en laquelle nous croyons sera dans la situation de résoudre ses problèmes, ce que ne seront plus capables de faire des nations indépendantes.

Nous sommes Européens.

En tant que Français nous avons combattu hier pour l’Europe. Souvent on nous a posé la question : “Pourquoi avez-vous combattu du côté des allemands ?” Après le tournant de la guerre fin 1942 début 1943 il était clair que toute l’Europe était menacée par l’armée soviétique avec les Alliés aux côtés de Staline : cette menace était un extrême danger pour le destin de notre continent et tout dépendait de l’issue des combats à l’Est. En été 1943, avec l’accord du gouvernement de l’époque, il fut donné aux français la possibilité de s’enrôler comme volontaire dans cette troupe d’élite en Allemagne. La défaite de 1940 a été pour de nombreux jeunes français un découragement terrible. Il faut se replacer à cette époque, et aller combattre à l’Est dans cette troupe d’élite était une occasion pour oublier ce découragement. Notre amour pour la patrie nous ordonna de coopérer avec les troupes allemandes pour l’avenir de notre pays et la sauvegarde de notre continent européen. Autrefois ce fût un devoir, aujourd’hui notre fierté.