Fonctionnaires en désobéissance

Des cadres de l’Education nationale, inspecteurs, chefs d’établissement, inspecteurs généraux, nous apprend le site Le Café pédagogique, le tout en écriture inclusive, annoncent qu’ils n’appliqueront pas les directives ministérielles en cas de victoire de « l’extrême-droite » aux prochaînes élections législatives anticipées. Quel processus croient-ils entraver par leur action ? Ces gens de gauche, probables disciples de Louis Althusser qui enseignait la précisément la contestation fondamentale de la hiérarchie, bouffis de suffisance se pensent irremplaçables ? Il faut leur rappeler que la destination de tout fonctionnaire refusant d’obéir aux ordres légaux de sa hiérarchie, est le licenciement pour faute c’est-à-dire la révocation. Nicolas Sarkozy avait fait muter un Directeur départemental des Renseignements Généraux et un Préfet parce qu’il avait reçu un mauvais accueil dans un département. Après ça, toute la haute fonction publique terrorisée filait droit avec une servilité spectaculaire. Quelques têtes qui tombent, accompagnées de la médiatisation qui va bien, ont toujours leur efficacité.