Une amnésie sélective

Le réflexe aveugle de solidarité communautaire doit-il prévaloir sur l’expression de la vérité quels que soient les événements ? Le 15 juin dernier, une fillette de douze ans était violée et sujette de tentative d’extorsion par trois garçons eux aussi mineurs à Courbevoie, ceci en raison de sa judéité. Comme il se doit dans ce pays malhonnête, le ministère de la Justice et les médias ne communiquent pas l’origine ethnique des auteurs, ce qui signe, tout le monde comprend désormais ce que croit cacher ce silence, leur extra-européanité dérangeante pour le narratif du bonheur diversitaire dont les Français ont enfin majoritairement compris (mais que ce fut long !) qu’il s’agit d’une escroquerie cruelle et douloureuse. Crime évidemment révoltant, mais soit dit en passant pas moins que les millions de crimes et délits commis en France chaque année sous l’empire d’une politique pénale et d’une politique migratoire totalement folles. Dans le contexte international des événements entre Israël et Palestiniens, les commentaires autorisés dans les médias suggèrent que ce viol a pour base un antisémitisme d’essence musulmane et lié aux dits événements proche-orientaux. Depuis que ces faits de Courbevoie ont été portés à la connaissance des Français, les intervenants médiatiques juifs ne cessent, à juste titre bien sûr, de condamner l’acte, et l’antisémitisme d’atmosphère émanation de la doctrine islamique qui s’exprime actuellement en France. Mais hélas je n’en entends pas un pointer la responsabilité accablante de leur propre communauté dans ce qui arrive à la France, à savoir tous ces juifs politiques de gauche, du centre, de droite molle, et médiatiques nombreux dont les noms viennent à l’esprit, les Jacques Attali, Laurent Fabius, BHL, Bernard Kouchner, Alain Minc, Guy Konopnicki, Daniel Cohn-Bendit, la Licra, tous les juifs des ministère, des hémicycles et du monde de la culture, etc. qui contre toutes les leçons de l’Histoire n’ont cessé d’œuvrer depuis cinquante ans à l’utopie de la « société multiraciale heureuse », qui l’ont imposée à tous et ont culpabilisé les Français de « racisme » s’ils ne l’acceptaient pas, de l’époque Giscard à la gouvernance actuelle et Gabriel Attal. On aimerait un peu d’honnêteté intellectuelle de la part de ces juifs aujourd’hui dans le malheur et l’indignation, interviewés à l’occasion de leurs rassemblements, s’exprimant sur les plateaux télé, victimes en boomerang de la politique des leurs comme nous en sommes tous victimes, qu’ils dénoncent ceux qui ont construit cette situation, juifs ou non-juifs. Mais non, silence radio. L’amnésie partielle et volontaire, c’est confortable. Qu’il est difficile de parler vrai et désigner les coupables. Relire Le cosmopolitisme jusqu’à la nausée, La duplicité de la Licra, Nous avons lu La France licratisée, et Le projet politique du judaïsme et la mystique de la laïcité.

Dragi MAJSTOROVIĆ