Alors, psychiatriques ou pas ?…

En 1991, époque où l’Occident n’a pas encore basculé dans la folie, le petit monde des travestis et des candidats à la transition de genre est clairement perçu et catalogués comme étant fait de ce que d’aucuns qualifient de détraqués. Plus personne ne semble se souvenir du Silence des Agneaux, mais c’est ce que montre ce succès cinématographique mondial de l’époque, que j’ai revu récemment, thriller basé sur le roman éponyme de 1988, avec comme chacun sait Anthony Hopkins dans le rôle de Hannibal Lecter et Jodie Foster dans celui de l’agent du FBI. 

Dans cette histoire, le tueur psychopathe qui se confectionne des robes avec la peau de ses victimes, est un travesti à téton percé, dans sa tanière il bichonne un caniche blanc, Bijou, il a été refoulé par trois chirurgiens qu’il avait approchés pour obtenir une transition de sexe. Trente ans plus tard, des lois ont été faites pour nous poursuivre si l’on ose ne pas dire que les travestis et les transsexuels sont des gens normaux, le rainbow flag et ses dérivés délirants sont imposés à notre vue jusqu’à l’overdose, des drag queens portent la flamme olympique, ils ont une émission télévisée, un acteur espagnol qui s’est bricolé une apparence de femme obtient un prix cinématographique féminin, le tout sous la volonté politique de la gouvernance. C’est à ce genre de comparaisons dans le temps que l’on mesure l’ampleur de la subversion dans laquelle on nous fait vivre aujourd’hui. J’envie les pays qui n’ont pas été frappés par ce sida mental.

Nicolas Lemaître

Deux scènes du film